Sous la voûte majestueuse
Les halos de lumière peinent à se faire une place.
L'humidité matinale creuse l'épiderme.
C'est là que désormais, la trotteuse se fige à l'infini.
La vie perd de sa splendeur.
Et tu comprends tardivement
Que les dés si souvent choyés
Te conduiront sur d'autres traces.
Ne dis jamais que les feuilles jaunies
Lentement, dans leur chute, s'étalent
Sur les lambeaux de sa chaire inerte.
Ne parle pas de telle obscurité.
N'avoue jamais les torrents de boues.
Sacharnant à le repasser au grill.
Ne dis jamais ce qui te hante.
Ne raconte pas tes insouciances.
Laisse brûler les cendres.
Laisse cours à la renaîssance du fenix.
Ne dis jamais, ô jamais...
N'écris jamais cette noyade de la flamme.
Ne dis jamais.
Débuté par decker, nov. 23 2020 01:48
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