Bonsoir Balila,
Je vois encore au travers de votre regard cette perception claire et fine des images et comme vous savez toucher du doigt les sillons de l’étendue infinie de ce qui est exprimé dans un récit.
Les cieux
Le regard se pose
Sur les sommets boisés
Aux chemins entrecroisés
Où la stèle est repère
Pour le pèlerin égaré.
Sentiers sablonneux
Étendues boisées
Les murs dessinent
Le travail modelé
D’une vie
Aux noueux cyprès.
Petit bourg immobile et ramassé
Au pied des montagnes bleues-vives
Les yeux se posent
Sur le décor médulleux
Et l’esprit s’élève vers...
L. 15-12-2020
C’est ainsi que dans un premier temps se présentait la texture de ce poème. Il est exact que ça aurait été plus adroit et délicat de ma part de couper les deux derniers vers. Je viens de lire à haute voix cette évocation et je reconnais qu'ils sont plus harmonieux disposés de cette façon.
Au moment de la mise en page je n’ai utilisé qu’un seul de mes sens et sans réfléchir, pour une question de graphisme esthétique, j’ai changé la disposition les éléments. Cela me servira de leçon.
Il va de soi que le relief de la langue parlée n’est pas la même que celle qui est écrite ou pensée. C’est une évidence. Même si celles-ci ont des fréquences musicales variées et différentes.
A mon tour je viens vers toi Balila pour te remercier d'avoir eu la gentillesse d’ourler de ton aile ouverte ce petit îlot.
Mes amitiés.
Lisa.