A la chandeleur
Un oiseau moqueur
M’a jeté un sort…
En à peine un instant
Je me suis retrouvé à Angkor
Face aux Bouddhas souriants…
J’ai vu les jardins
De Sémiramis,
Les rives du Jourdain,
Les prémisses
D’un jour lointain
Fait de fortune,
D’amours et de gloire,
D’adorations opportunes
De courses sans espoir,
D’ambitions futiles
Et de passions inutiles ;
Un merle moqueur
A lu dans mon cœur
Qu’en la terre de mes aïeuls
Sous l’ombre parfumée du tilleul
Je verrai tous mes chemins,
Sûr de peindre un univers,
Pas celui des autres, le mien,
Je briserai le plafond de verre,
Pour battre des ailes dans l’azur enfin.