Vous
Quelques notes d’un parfum épicé
Flottent langoureusement
dans l’air torride d’un été,
Sur la terrasse du Flore
S’égrènent d’un tango
les derniers accords,
Plutôt que de Marivaud
Des potaches bavards
Se lassent d’égrener
Les sonnets de Ronsard,
Ecrivaillons orphelins
D’une muse[GT1] ayant fugué ;
mais vous voici soudain
Fille de nos désirs
Chevauchant la brise légère,
Parée de votre sourire,
Gracieuse fée passagère,
Que renaissent alors dans nos âmes
Les vers que Cupidon réclame !