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(Note de lecture), Cahier de l'Herne Paul Celan, par Isabelle Baladine Howald


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Posté 20 janvier 2021 - 10:51

 


6a00d8345238fe69e20263e989c74a200b-100wiEn ce 20 janvier, ("notre date à nous les modernes, quand le Lenz de Büchner « partit dans la montagne », comme lâa si vertigineusement souligné Jacques Derrida dans Schibboleth, Galilée, 1986"), Poezibao publie un important article d'Isabelle Baladine Howald autour du Cahier de l'Herne tout récemment consacré à Paul Celan. Cet essai est ici donné au format PDF pour en respecter la typographie, la disposition et pour le rendre plus facile à enregistrer ou à imprimer.


Ouvrir "Paul Celan : seul, à peine plus léger que le choucas", en cliquant sur ce lien

"Son nom :
Paul Celan me serre le cÅur. Je ne le comprends pas toujours. Ce nâest pas grave. Mais toujours jâaime infiniment son effort.
Toujours Paul Celan me bouleverse dans sa solitude et son intransigeance.
Quand il arrache dans le train le foulard de sa femme, comme le raconte Philippe Réfabert, parce quâil avait la couleur de lâétoile, il était jaune.
Quand il a ce sourire doux, légèrement ironique, mélancolique que lâon voit dans le cahier photographique.
« Je travaille sur mon Paul », dis-je, comme si câétait possible de sâapproprier quoi que ce soit de Paul Celan, peut-être pour me consoler moi-même.
Celan, son nom, son Rätsel, son secret, son mystère, son « énigme » dirait-on dans un vocabulaire plus celanien.
Peut-être quâen avril 1970, choisissant la mort, le merle dâAntschel, seul, volant à peine plus léger que le choucas, sâest posé sur lâeau sâécoulant sous le Pont Mirabeau   :
â ils savent que câest ici que ton souffle pause â"
(IBH)

Cahier de lâHerne Paul Celan 255 p 33â¬


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