N'achève pas tes poèmes
Laisse-les ouverts
Au cœur de l'autre
Coup de gueule
Sourire clandestin
N'achève pas tes poèmes
Laisse-les s'envoler
D'autres vont les enfermer
Ces coups de gueule
Ces sourires clandestins
Sur tes poèmes
Ne laisse pas
Le couvercle se refermer
Les fleurs vont se faner
Laisse-les vivre
Ivres
Ces cris
Ces grands fous rires