Et à pleurer bien des fois
Ma vie d’homme est à mourir
Fasse demain que je sois
Donc un fantôme pour rire
Pour lui faire un fils de rêve avec lui bien vivre
Vous qui vous couchez si souvent avec un livre
Cet amour d’imaginaire anti-cauchemar
Ne craignez-vous pas qu’il vous fasse des histoires ?
Me creusant une petite mine
Ne trouvant là déveine aurifère
Qu’un filon de ce qui me chagrine
La nuit fait fortune à mon enfer
Dans le courant du fleuve stellaire
Sur la rive duquel je ne dors
Que d’un oeil tamisant la lumière
Une paupière y trouve de l’or