qu'ils portent des noms de fleurs ou bien des noms d'oiseaux
qu'ils s’habillent d’écailles de poils ou bien de plumes
qu’ils se meuvent en dansant sur des rythmes tropicaux
ou chantent avec l’accent des pays dans la brume
peu importe les couleurs peut importe les costumes
les pays qu’ils traversent les villes ou ils circulent
Et les noms pittoresques dont les hommes les affublent
les masques les interdits les virus s’en moquent
le carnaval s’invite à toutes les époques
les hommes font les fous comme le veut la coutume
Soit ils embrassent la vie avec tous ses défauts
Soit ils écoutent la mort qui toujours parle faux
pour jouer à se faire peur pour jouer les matamores
puisque toujours la vie triomphe de la mort
Le souffle de la vie transcende les costumes
Et l’on voit des étoiles qui dans les yeux s’allument
Alain