La Nuit n’a pas son pareil
pour parler à mon oreille,
pour parler du mal d’aimer,
de ce mal émerveillé,
la Nuit n’a pas son semblable,
pour parler des jours de sable,
parcourant le sablier,
dans l’attente de l’été,
la Nuit parle de l’amour,
des jours, des nuits de velours,
je ne sais pas oublier
qui je suis en train d’aimer,
la Nuit redit les souffrances
qui naissent de ton absence,
toi qui m'apprends la douceur,
toi qui es mon âme-sœur,
la Nuit me dit de t’aimer
mon amour, mon adorée,
j’espère, un jour, près de toi,
ne vivre que dans la joie,
la Nuit chante à demi-voix :
à t’aimer elle m’appelle,
toujours, en moi, tu seras,
mon amour, ma nonpareille.
30/1/21
"L’œuvre au noir" (17/3/17). Tous droits réservés.