Je me pose sur les mots,
Comme les désirs
Se bousculent dans ma caboche,
Tels des souvenirs mélangés.
Je prose et les maux,
S'effacent ou se gravent.
Aucune importance
Leur douleur se dilue.
J'ose et je les tasse,
Dans ma petite boîte.
Quelques fois, d'un brouhaha
Ils me murmurent leurs tracas.
Je dépose les mots,
Au fond de cette bouteille.
Encrassée par les maux,
Brusquement je m'éveille.
Je les dose en proses,
Je caresse leur rondeur.
Les imitant sans pause,
Me gorgeant de leur saveur.
Je me pose et les mots,
Siffler par les oiseaux,
Se désintégrant à mes lèvres,
S'obstinent à tuer les maux.
Lit de mots.
Débuté par decker, févr. 18 2021 10:53
4 réponses à ce sujet
#3
Posté 19 février 2021 - 06:57
Je pense que vous avez déjà écrit des poèmes en dormant __
Quand on lâche prise, quand on écrit sans (vouloir) comprendre, tout devient si ' plein ' _
- decker et Minofabbri aiment ceci
#4
Posté 22 février 2021 - 01:59
@ Notre petit Hamster.
Je me draperais de mots pour seul attributs.
Le vers en sera la couleur,
La prose en col et les manches embrassées.
Je m'en irais, de poésies, endimanché.
Merci de cette lecture.
@ Hattie,
Oui, lorsque vient la lourdeur des paupières,
Les songes et les rêves se mélangent.
De cette alchimie, naît l'émulsion des méninges et quelques fois, si le sommeil est assez léger,
La mixture prend forme au premier pied posé.
Merci de cette lecture attentive.
Je me draperais de mots pour seul attributs.
Le vers en sera la couleur,
La prose en col et les manches embrassées.
Je m'en irais, de poésies, endimanché.
Merci de cette lecture.
@ Hattie,
Oui, lorsque vient la lourdeur des paupières,
Les songes et les rêves se mélangent.
De cette alchimie, naît l'émulsion des méninges et quelques fois, si le sommeil est assez léger,
La mixture prend forme au premier pied posé.
Merci de cette lecture attentive.