Je vis dans la conscience aiguë du temps qui passe : chaque jour , ce voleur emporte quelque chose. C’est aussi pour cela que j’écris, pour dresser une digue entre ma vie et lui, pour sauver du néant chaque pensée d’amour, chaque élan de tendresse, avant que tout s’en aille, l’écriture et la plume, le papier et son encre, et moi-même , qui t’aurai passionnément aimée, et dont on parlera, alors, à l’imparfait.
31/1/21
"Crépuscule" (20/2/20). Tous droits réservés.