4 réponses à ce sujet

[Emrys]

Andalousie des souvenirs aux bords cornés,
Ardeur endolorie des aficionados,
La montera du matador peut-elle orner
Une muse endeuillée de chair à vif et d'os,
Quand sur le sable chaud - la Plaza de toros,
La muleta d'un Manolete ensanglanté
Accable, ravive le beau, place l'atroce
Dans ton pays aux peurs et aux rêves chantés ?

Al-Andalus quand tu m'affliges...

Dans ta nuit parfumée, vers le Guadalquivir
Monte le chant cassé, douloureux, entrañas,
D'un cantaor gitan pour payos à ravir
Jusqu'aux lueurs de l'aube où toute vie trépasse,
Où quelques falsetas peu à peu se retirent,
Fatiguées de la fête, encor, de guerre lasse,
D'arabesques passées, de prestige et d'empire
Voluptueux et sensuel et de force et de grâce.

Al-Andalus jusqu'au vertige...

De ta belle Carmen, j'ai oublié le nom.
Seuls ses punteados, son terrible desplante,
Sa danse flamenca, creusent comme un sillon
Dans le sol de mon âme où ton épée se plante.
Andalousie des souvenirs sais-tu charmer
Mes bords endoloris sans toi sans avenir
Sans ma muse endormie que tu veux alarmer,
Sauras-tu les bercer sur ton Guadalquivir ?

[Thomas McElwain]

Il ne faut pas écrire de notre belle Andalousie comme celà. Je vais fondre en larmes de nostalgie.

[M. de Saint-Michel]

Votre poème nous transporte au cœur de l'âme andalouse! Me gusta mucho...

[Jped]

Merci d'avoir fait revivre çe mythe de l'Andalousie de chants, de danse et de sang.

Et pour la dernière strophe, poème dans le poème, et ce vers sublime :

" Sans ma muse endormie que tu veux alarmer "

[Emrys]

Il ne faut pas écrire de notre belle Andalousie comme celà. Je vais fondre en larmes de nostalgie.

 

Votre poème nous transporte au cœur de l'âme andalouse! Me gusta mucho...

 

Merci d'avoir fait revivre çe mythe de l'Andalousie de chants, de danse et de sang.

Et pour la dernière strophe, poème dans le poème, et ce vers sublime :

" Sans ma muse endormie que tu veux alarmer "

 

 

Oui l'Andalousie !, ce là sont des terres qui ont ce supplément d'âme qui nous interpelle

Merci à vous 3, amis poètes, pour vos commentaires