ALCHIMIE D'UNE ÂME
Vincent commença, En prêchant
un Bon Dieu, Trop Généreux,
Dont tout son bon Amour remplit,
Son Cœur et ses Vœux,
Longtemps, Il garde, La Lumière,
De ce Ciel Mystérieux,
Dans son âme, Et dans le tréfonds
de ces Yeux bleus,
Vincent espère,
Longtemps, Il attendit,
La Femme à la Belle âme,
La Mère ou bien L'Amante,
Le Foyer, Le Brasier
et la Vive Flamme,
De celles qui nous éclairent
Et qui nous réchauffent
Il Recherche, La Grâce d'un sourire,
D' une muse Comme Complice,
Mais Malheur, Il n'a que l'absence,
Pour désespoir et unique supplice,
Alors, Fleur Noire, Transmutation,
Commence l'oeuvre au Noir,
Calcination, Brûlé aux Feux intenses
d'un Froid désespoir,
Vincent transmuté,
Accouche de cet Or des matins de Lumières,
Son âme Purifiée de l'amour,
Ô Tristes Et Sombres Matières!
Mais alors, Il ne reste,
Que cette Désespérance, Cette Indifférence,
Vincent solitaire n'aime plus,
Il crée et Vit dans son silence,
Enferré dans ses Regrets,
Enferré dans les pièges de la démence,
Et Vincent... Peins!
Le Fou et le Sage, La couleur et L'Essence.
Ce jour, Tu te veux libre,
La Mort?!! Cette Putain, Tu la désires,
Tu la veux, Elle te veut,
Tu te donnes à elle, Et toi tu nous laisses,
Seuls avec nos increvables
et implacables certitudes,
Seuls avec nos invivables
et déplorables habitudes,
Vincent! Qu' est cette Lumière devenue?
Vincent! Où est Ta Douce Vertu?
Vincent ta vie reste la tienne
Dans des vies partagées
Bruno Quinchez Morsang sur Orge en Février 1989
(Concours Vincent Van Gogh 1890-1990)
Et remise en forme le 27 avril 2021