au plus noir de la nuit,
son corps de braise brûlant,
partout, dans le moindre repli,
barre de fer rougie au feu,
lave brûlante née des tréfonds
du volcan
et le râle rauque de la douleur
qui monte des profondeurs,
comme une forte marée
frappant, têtue, la falaise,
submergeant la plage de sable
de ses eaux, noires et amères,
si douces, si caressantes
en d'autres temps,
si féroces, haïssables.
aujourd'hui,
hostiles, faisant planer sur nous,
la lourde menace d'un naufrage
où, liés par un même destin,
en proie à la même douleur
nous serions perdus
corps et biens