La dentelle de nos fantômes
J' aime le blé mûr, promis d'ivresse
Deux billes vertes, iceberg ardent
Ta bouche au goût Cointreau vrille ma fesse
Et sur ta peau je vais cahin-mordant
Cousant la dentelle de nos fantômes
Un silence de Bruges, comme un port
Prélude un voyage au creux de tes paumes
Psaume indifférent au sang du remords
Tu sais que j'ai vécu dans tes contrées
qui vont de ton enfance à l'âge mûr
Je sais mes rives par toi explorées
De ton sexe blond le miel le plus pur
Abreuve alors ton sillon écarlate
Quand un spectre nu te surprend béate
La dentelle de nos fantômes
Débuté par Gabriel Monfort, mai 01 2021 10:09
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 01 mai 2021 - 10:09
- Diane, Jped, M. de Saint-Michel et 4 autres aiment ceci
#2
Posté 01 mai 2021 - 03:17
Un poème aussi léger et soyeux que le voile de dentelle qui couvre- à peine- ses fantômes !
- Jped, Julien Hoquet et Laurence HERAULT aiment ceci
#3
Posté 04 mai 2021 - 06:50
"Et sur ta peau je vais cahin-mordant" : ce vers vaut tout un poème ... .
- Laurence HERAULT aime ceci