Je me suis endormi et j'ai senti la douleur de mes rêves
Je me suis réveillé et j'ai vu la noirceur du monde.
De noirs nuages épais ont envahi l'espace
Et la terre a connu la rougeur des temps moroses.
L'éther rouge de sang enveloppe peu à peu
La ronde autrefois bleue.
Les plantes pleurent et se dessèchent
Alors que les cours d'eau fuient au loin se cacher
La plaine terre s'assèche doucement
L'aridité se solidifie et tout se meurt
Tels les cours d'eau, nos larmes se retranchent,
Nos yeux s'assèchent et crèvent
Pourquoi? ils n'en savent rien.
C'est le début d'une époque nouvelle.
L'ADN est venu et doit repartir,
il sera transformé quoiqu'il en coûte.
L'homme doit être augmenté même contre son gré,
Parce que sa faiblesse doit disparaître
Et avec lui toutes ses croyances absurdes.
L'homme pleure, oui il pleure...
Plus que la plante
Plus que les cours d'eau,
Plus que l'éther.
Meurs donc sombre homme car ta fin est arrivée.
Meurs donc et disparaît puisque tu l'as choisi.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où tu as voulu t'emmener.
Puis après selon ton vœu, souffre et meurs sans parler...
Et le voile de l'extinction descend,
Les acteurs se retirent,
Fin de la pièce.
Acclamation des spectateurs?
Ah!
Il n'y en a pas.