Je garde le goût de la renaissance
Je garde le goût de la renaissance
Printanière sans détester l’odeur
Des fleurs ou redoubler la souffrance
Des gens rongés par les guerres
Qu’attisent ceux qui veulent détruire
La terre entière ; Mon âme charitable
Admire la beauté qui éveille le désir
De vivre dans une société stable
Sans craindre les regards sournois
Des colonisateurs aux visages blafards
Qui veulent s’imposer en grands rois
Et cacher la vérité dans le brouillard
Formé par les soupirs des enfants
Terrorisés dans un monde animal
Et pris dans le carcan étouffant
De la soumission aux armées coloniales
Qui ignorent la surprise étonnante
Que le temps prépare par les mains
Invisibles de la raison puissante
Pour rendre leur avenir incertain
En précipitant la chute fatale qui leur
Fera admettre que sur la terre il n’y a pas
Des maîtres de l’univers, mais des tueurs
Furieux qui hâtent leur trépas.
Dad Allaoua