La place d'Armes à Valenciennes,
Un manège d'antan se repose,
Le charme d'un magicien ose,
Danse une lune bohémienne.
Ne pas rêver, t'imaginer,
Petite fille aux nattes brunes,
Sur un cheval de bois
Sculpté de runes,
Nommer et graver ton prénom,
Rester longtemps sur cette page,
Sur ces images.
Sonner l'éveil et place aux larmes
Bien trop anciennes, trop retenues.
Moi j'étais là, je t'avais vue
Et je t'aimais déjà.
Tournez tournez larges sourires
D'enfant heureuse,
Dans vos belles robes valseuses !
-Rouges désirs-.
Bordant la route en devenir,
Briques austères, rubicondes.
Tourne ta ronde que j'aimerais
Ne jamais voir finir.
Ne pleure pas fille des songes
Le vent emporte tes regrets,
Dans son écho qui se prolonge
Je garderai ton doux secret.
La place d'Armes à Valenciennes
Un manège d'antan tourne encore,
Son charme discret n'est pas mort
Dans cette ville aux couleurs siennes.