Ôte ton masque, pauvre roi ventru
Ôte ton masque, pauvre roi ventru,
Cesse ton spectacle, tes cartes dévoilées
Confirment bien le pouvoir corrompu
Qui te prépare un épais linceul étoilé
En te laissant hurler dans des apparitions
Perverses pour convaincre les peuples
Qui cherchent à acquérir la compréhension
Des évènements et des enjeux multiples
D’un monde désenchanté et impitoyable,
Où tu s’associes abusivement au projet
De rendre la terre nourricière invivable ;
Montre le visage sans provoquer le rejet
De gaz ou ériger des chapelles royales
Sur des tombeaux inconnus, la vie courte
Te rappelle de ne pas imiter le diable,
La trahison t’affaiblit, elle barre la route
Des réussites sans te donner la possibilité
De conquérir des pays ou de reconnaître
L’ignorance qui te pousse à infester
Cette région magnifique que tes maîtres
Cherchent à déstabiliser par la propagande
Mensongère en oubliant la leçon du passé
Lointain pour sombrer dans la grande
Délinquance sans se sentir stressé
En voyant les poissons se rafraîchir dans
Le désert, les souris téter les vipères
Au fond de l’océan et les loups hurlants
Sillonnent les mers et la planète terre
Pour justifier leur férocité sauvage
Et devenir ceux qui guérissent les créatures
Malsaines en réduisant à l’esclavage
Toutes les générations futures.
Dad Allaoua