Amis sincères je vous implore
Gardons la foi en l'ineffable
Mes yeux ont perdu leur regard
Mais tout mon être vibre ailleurs
Le monde n'est plus que poussière d'or
Qui file plus vite que le sable
Je suis partout pourtant nulle part
Dans ce grand prisme de couleurs
L'espace pénètre par tous mes pores
Et cette union déraisonnable
Fait imploser le temps qui tarde
A oublier les mortes heures