J’aime picorer ces grains qui au grand air mûrissent
comme des jeunes filles dont les seins s’arrondissent
A voir ces globes de chair qui tous ont la peau lisse
J’imagine que ces grains procurent des délices
tel l’enfant nouveau né que sa mère met au sein
Aspire goulûment je n’en perd pas une goutte
Auscultant chaque grain ainsi qu’un médecin
Je peux passer des heures à téter la gougoutte
La poésie bien mieux qu’un pass sanitaire
Prend soin des mots et coûte moins cher qu’un vaccin
Comme l’enfant vorace qui s’en trouve assagi
En mangeant du raisin faites le plein d’énergie
Alain