Mes jours s’écoulent rapidement
Mes jours s’écoulent rapidement
Dans un océan infini de larmes
Sans réparer l’affreux égarement
Qui emporte les pauvres âmes
Dans un tourbillon des poussières ;
L’esprit s’enfonce dans un dédale,
Il rejoint sous peu mes arrières
Grands-pères dans un trou abyssal ;
Mes pensées glacent mes organes
En éveil, des silhouettes floues
M’entourent et caressent mon crâne
En m’aidant à surmonter le dégoût
Instinctif des choses de la vie
Me laissant voir avec indifférence
La beauté sans avoir l’envie
Subite d’implorer la clémence
Des tueurs sanguinaires, ou de vivre
Dans un monde fou et animal,
Où les hommes masqués s’enivrent
Du sang humain, la peur primale
Engendre l’immobilité des morts,
La puissance des armes impose
Aux peuples la loi du plus fort
Qui transmet les viroses
Dad Allaoua