Le temps pousse-hier d'or dans les cieux
Des pleurs vermeils de l'adieu
Avec lesquels tel un petit vieux
Il s'endort à l'agonie du bleu
Crépusculaire qui en rougit
Dans la mort l'aujourd'hui se raidit
Sa queue d'étoile dans un trou de souris
Filant entre les jambes du mistigri
Poursuivi par le chat noir du soir le soleil
Plonge alors ardemment dans le néant
De la nuit qui bien plus que conseil
D'une future veille avec une gueule d'enterrement
Porte aux nues rêveuses son deuil
Que le vent de l'aube appelé d'un geste
D'un si divin mouvement-demain
Soufflant sur la cendre empoussiérant l'oeil
Du larmoyant cyclope céleste
Chassera par le feu du phénix quotidien
Pousse-hier et mouvement-demain
Débuté par chevalier dupin, oct. 21 2021 08:31
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