Une porte qu’on rouvre
Au coeur de l’émergence,
Ce rai d’une lumière
Répliquant les mémoires
Sous le battant muet
Comme un pouls, le heurtoir…
On entre à pas feutrés
Et la langue affranchie
Des prosodies du silence,
Ces arythmies portées
Aux césures du temps
qui tient sous le verrou
l’empreinte familière
Des sages accointances.
Nos déambulatoires
Refermés sans éloge
Dans la topographie
Du bel antécédent
Auraient de n’être plus,
Hors l’immortalité,
Ainsi que l’imminence
D’un bout de vie sous clé,
Quand s’oublier soi-même
Apeure le présent.
Aujourd’hui... Maintenant …