Le temps se délabre
Et l’orage gronde,
Il déchire le ciel
Il fracasse mes soirs.
Aux éclairs d’intuition,
C’est la foudre qui tombe
Sur les chronologies
De mes craintes indemnes,
A deux mains fulgurées,
Les gougeures recuites,
Et l’instinct assourdi,
Et les combustions vaines,
Et l’audace lointaine...
Et la pluie des cendrées
Couvrira la sève
Des pétrifications,
Ces pavés de braise,
Par delà mes montagnes…