La fraise n’est pas qu’une façade une vitrine
Qu’un mot enluminé orné d’une lettrine
Un édifice à l’image du palais des vents
Avec ses petites ouvertures sur le devant
Un mausolée de marbre blanc beau comme un œuf
Aux murs étincelants sur qui rampent des tiges
Une éternelle demeure qui donne le vertige
Un tombeau fait de gemmes qui paraît toujours neuf
Des pétales de fleurs en pierres semi précieuses
Dévalent le long des murs en lignes sinueuses
Et comme un bateau ivre suit le fil du courant
Tracés en langue Arabe des versets du Coran
C’est l’histoire d’une rencontre aux ressorts captivants
L’amour toujours flambant parle au cœur des vivants
Alain