Newton, pendant un an, vit son talent éteint,
Un vide pénétra dans sa pensée altière,
A présent mécanique, analyse ou lumière
Ne le capteront plus jusqu’aux ors du matin,
L’effort, l’inimitié, le sentiment hautain,
Le combat sur son œuvre enflammant l’Angleterre
Et la rude abstraction que la science requière,
L’ont frappé de folie et assombri son teint,
Des bas fonds de la ville où le crime s’étale
Il œuvre à prononcer la peine capitale
Questionnant au cachot des brigands sur leur fait ;
Chacun des prévenus que l’on juge coupable
Emporte dans sa tombe à jamais un secret
Où se croisent deux os sur un écu de sable.
O rage, O désespoir, O [jeunesse] ennemie
N'ai-je [si peu] vécu que pour cette infamie
Et ne me suis-je blanchi dans les travaux [lettrés]
Que pour voir [- en ce lieu ! -] flétrir [mes doux projets] ?
Au voleur ! Au voleur ! A l'assassin ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu ! Je suis assassiné ! On m'a coupé la gorge ! On m'a dérobé [mon compte TLP] !
NB : on oublie parfois qu'Isaac Newton fut l'un des principaux instigateurs de la franc-maçonnerie et qu'il écrivit davantage sur Dieu que sur des sujets scientifiques ...
NB 2 : il fit brûler les comptes rendus des interrogatoires des 10 individus qu'il fit condamner à mort ...
Bon au final vous m'avez sevré de ma Passion au moment propice mais bon ...