Le désir est un clandestin, il va, « quaerens quem devoret », par les chemins buissonniers. Le désir nous enrichit, nous éclaire, dicte notre route. C’est ainsi que je me consume de désir pour vous, que je suis dans l’abîme de l’absence, dans la quête éperdue de la douceur de votre corps, de sa fraîcheur de source. La seule vraie beauté de l’amour, sa seule force est ce pouvoir, ce pouvoir invisible qui est le sien : celui de nous jeter dans ses flammes.
13/12/2022