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LeGénéralHamilton

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#213709 Mlle Say

Posté par LeGénéralHamilton - 25 septembre 2011 - 03:12

Oui avec Malthus
ben c'est l'amour vache
il ne sait pas dire je t'aime
alors il sodomise tout le monde
n'est ce pas le général ?


elle me cherche surtout des noises


#213596 Mlle Say

Posté par LeGénéralHamilton - 23 septembre 2011 - 05:42

mounette cetait un fake de jean luc


#213542 Mlle Say

Posté par LeGénéralHamilton - 22 septembre 2011 - 10:02

ton probleme malthus cest que tu nas aucune ambition artistique


#213332 Un des plus beaux poeme connu

Posté par LeGénéralHamilton - 14 septembre 2011 - 11:20

Cris d'aveugle

L'oeil tué n'est pas mort
Un coin le fend encor
Encloué je suis sans cercueil
On m'a planté le clou dans l'oeil
L'oeil cloué n'est pas mort
Et le coin entre encor

Deus misericors
Deus misericors
Le marteau bat ma tête en bois
Le marteau qui ferra la croix
Deus misericors
Deus misericors

Les oiseaux croque-morts
Ont donc peur à mon corps
Mon Golgotha n'est pas fini
Lamma lamna sabacthani
Colombes de la Mort
Soiffez après mon corps

Rouge comme un sabord
La plaie est sur le bord
Comme la gencive bavant
D'une vieille qui rit sans dent
La plaie est sur le bord
Rouge comme un sabord

Je vois des cercles d'or
Le soleil blanc me mord
J'ai deux trous percés par un fer
Rougi dans la forge d'enfer
Je vois un cercle d'or
Le feu d'en haut me mord

Dans la moelle se tord
Une larme qui sort
Je vois dedans le paradis
Miserere, De profundis
Dans mon crâne se tord
Du soufre en pleur qui sort

Bienheureux le bon mort
Le mort sauvé qui dort
Heureux les martyrs, les élus
Avec la Vierge et son Jésus
O bienheureux le mort
Le mort jugé qui dort

Un Chevalier dehors
Repose sans remords
Dans le cimetière bénit
Dans sa sieste de granit
L'homme en pierre dehors
A deux yeux sans remords

Ho je vous sens encor
Landes jaunes d'Armor
Je sens mon rosaire à mes doigts
Et le Christ en os sur le bois
A toi je baye encor
O ciel défunt d'Armor

Pardon de prier fort
Seigneur si c'est le sort
Mes yeux, deux bénitiers ardents
Le diable a mis ses doigts dedans
Pardon de crier fort
Seigneur contre le sort

J'entends le vent du nord
Qui bugle comme un cor
C'est l'hallali des trépassés
J'aboie après mon tour assez
J'entends le vent du nord
J'entends le glas du cor

Tristan Corbière

http://www.dailymoti...re-cha_creation


#213233 pin pon pin pon

Posté par LeGénéralHamilton - 10 septembre 2011 - 10:59

Journal d'un idiot IV

Je croyais le rire comme un refuge invincible, d'une innocence complète, et pouvant m'aider à rester dans la normalité, ce mot ayant de moins en moins de sens pour moi et il est possible qu'en avançant davantage au cours de mes expériences autour de la boîte noire, de plus en plus intrigantes et se liant de plus en plus à mon intérêt à expliquer l'existence et l'essence du monde, je refuse d'employer encore ce mot. Contrairement à beaucoup je suis intimement lié à ce que j'écris et je ne prends pas de liberté avec la réalité. Si j'en prends c'est pour m'aider à interpréter les visions, qui elles, restent exactes. Ce que j'ignorais donc jusqu'alors est que même dans le plaisir de rire, plus précisément dans l'extrémité du rire (le fou rire) se loge un interrupteur. J'ai été pris récemment au bout d'un fou rire, le plus long que je n'ai jamais connu, d'un effroi intense. Il semblait que l'on voulait tirer de moi tout le mal que je porte, que j'étais un agent, une porte entre deux forces qui s'opposent. Il me vint très vite à l'esprit comme un réflexe : le seul choix possible était de refuser le Mal, le Mal ne se refusant jamais rien, en retrouvant mes esprits. Après ce moment de stupeur qui fut comme si un instant (quelques secondes) je me retrouvais dans le noir le plus complet je recommençais à distinguer les êtres qui m'entourait, mais en leur faisant peut-être perdre le flou et le brouillard qu'ils entraînent en permanence avec eux, leurs gestes comme un bal de comètes s'écrasant sur le sol, leurs visages s'allongeant, cette couleur bleue qui recouvrait leurs visages comme de la peinture, cette couleur bleue qui recouvrait tout ce qui m'entourait. J'avais connu ce changement de perception lors d'une de mes premières transes et jamais depuis. Cette transe avait été provoqué par un jeu théâtral, en jouant, en improvisant, l'impression de trahir le vrai fut si forte que j'imaginais le professeur comme une sorcière, elle semblait pliée en deux et j'acquis la certitude que sa force démoniaque résidait dans son visage qu'elle cachait derrière de longs cheveux. Si le Mal peut prendre la forme d'un homme, pourquoi pas le Bien ? Mais j'étais loin de me prendre pour le Bien, plutôt comme un questionnement des deux, un questionnement, je le sens, qui a péché par orgueil et a perdu d'avance.
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#213181 pin pon pin pon

Posté par LeGénéralHamilton - 08 septembre 2011 - 10:11

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#213133 Réponse minable à Jean-michel Basquiat

Posté par LeGénéralHamilton - 05 septembre 2011 - 09:15

thematique


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#212906 pin pon pin pon

Posté par LeGénéralHamilton - 30 août 2011 - 10:22

J'ai encore ce souvenir ancien, étrange, vécu et non rêvé, mais qui tout entier, en prenant une certaine distance, se réclame du rêve et, pour ma santé mentale, doit rester du domaine du rêve et ne pas s'incrire dans la certitude d'avoir été vécu, ce que pourtant il a été, ce qui me met donc en grand danger à moins d'accepter dans ce souvenir l' intervention du surnaturel. Je suis dans la rue, je cherche à rentrer chez moi, mon coeur bat très vite et je me retrouve devant un homme barbu qui pousse sur une chaise roulante celle qui doit être sa mère ou au moins une de ses proches, une sorte de squelette, une momie, mais avec pourtant encore suffisament de chair sur le visage pour deviner des traits féminins. Je crois que j'étais arrivé à un moment décisif dans l'aventure humaine, il était CERTAIN que mon sort allait se jouer dans cette situation et qu'il fallait que je fasse preuve d'un grand héroïsme pour que mon individualité s'en sorte intact. Cette impression est infiniment complexe à expliquer alors que l'expérience elle-même est réductrice à l'extrême, elle consiste à réduire le champ des possibles, ce qui va suivre, entre soit folie définitive (intensité si importante que je me serais confondu avec la nuit, ou dans la lumière des gyrophares des ambulances) soit le bonheur (me trouver dans un équilibre où la raison pourrait s'exprimer et surtout se REPOSER le plus vite possible pour ne pas menacer d'exploser, et d'entraîner l'explosion de la réalité, ou du moins de la perception que j'en ai, avec elle). Je demandais donc à cet homme où était la tour Eiffeil et il semblait incapable de me l'indiquer et c'est plutôt comme si par ses paroles il essayait de m'enrouler dans un grand tapis, ou s'enrouler autour de moi comme un serpent pour m'arrêter définitivement, je soupçonnais derrière ses paroles l'atroce appel à la mort des sirénes sur leur rocher cent fois maudit . J'ai compris que ce n'était pas sa mère sur le fauteuil roulant, mais moi si je continuais à l'écouter, et ainsi plusieurs versions du temps, visibles, se superposaient. Avez-vous déja connu un sentiment d'horreur pareil et une telle lucidité dans la psychose ? J'étais comme un enfant pris au jeu de l'histoire qu'on lui raconte. L'enfant et le fou seuls savent l'étrange emmêlement des symboles et de leurs réalités. Seulement l'enfant a la certitude qu'il triomphera toujours des dangers et c'est en sachant cela qu'il en triomphe tandis que le fou est en pérpetuel doute sur ses capacités à triompher et peut voir sa volonté d'en sortir chanceller et c'est alors qu'il est définitvement perdu.
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#212900 Ai rien

Posté par LeGénéralHamilton - 30 août 2011 - 05:29

ya trop de jeux de mots ca pique les yeux
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#212898 pin pon pin pon

Posté par LeGénéralHamilton - 30 août 2011 - 05:17

Etienne Deuvre

Etienne Deuvre, complétement ivre, plongea son corps dans la chaleur du bain. Tête tournée vers le plafond, il imaginait quelque forme, de quoi divertir son esprit, la rondeur d'une fesse peut-être, mais qui s'apparentait là à une cuisse de poulet. Le téléphone sonna. Il cria "Irina ! Non, comment elle s'appelle ? Svetlana ? Svetlana ! Le téléphone !". Une femme au nom incertain décrocha au bout de la cinquième sonnerie. "Chéri c'est ton travail !". "Merde !" lança rageusement Etienne, pourtant heureux du charmant "Chéri" prononcé langoureusement avec un accent slave. Il cria "Dis-leur merde ! Plus de contrarietés !" et pensait intérieurement "Malheureux, je suis trop malheureux". Cela faisait trois mois que Monsieur Deuvre, riche avocat d'affaires, ne se rendait plus au bureau et pourtant ils s'obstinaient encore à l'appeller, indispensable qu'il était au bon fonctionnement de l'entreprise. Mais il avait comme projet de ne plus rien faire que dépenser ses économies, son héritage, l'héritage de sa femme décédée il y a trois mois, en alcool et en poules de luxe, des escort girls contactés sur internet. Il y avait des filles de l'Est avec dans les yeux comme des airs de violons, des africaines aux hanches pleines, des asiatiques aux corps graciles et aux petits seins, c'était les vietnamiennes ses préférées, quand il était bien ivre il leur demandait de s'habiller d'une longue robe blanche et il les regardait dérouler leurs longs cheveux noirs en sanglotant, cela lui rappelait son enfance passée à Hanoï, les jeunes filles qui se rendaient à l'école montées sur des vélos. Aucune ne lui faisait oublier sa femme et il s'enfermait dans des souvenirs et des considérations grotesques. Deuvre, dans son bain, entre deux rasades de whisky, se souvint des dauphins dans la baie d'Halong et il se mit à clapoter dans l'eau, faisant un rond avec sa bouche comme un poisson. Femmes, dauphins, femmes au corps de dauphin. Et des baleines ! Oui il avait vu des baleines aussi, c'était la plus belle chose qu'il ait vu, ha ! Sa femme était aussi belle qu'une baleine, plongeait avec autant de grâce dans l'océan comme dans les draps et la main de Deuvre qui glissaiit tout le long du dos lisse jusqu'à n'en plus finir, c'était une géante, il devrait peut-être commander une de ces grandes blondes du Nord, qu'il habillerait en Valkyrie, un casque avec des cornes, et des habits de fourrure, oui, tout en poussant du Wagner à fond. Deuvre s'était promis depuis la mort de sa femme de ne plus jamais faire l'amour, les filles il aimait les regarder plutôt qu'elles fassent semblant de jouir. Il avait fait installer une petite scène dans son immense appartement et il les faisait jouer des pièces de théâtre. L'amateurisme des poules rendait le spectacle charmant, comme un spectacle de fin d'année d'une classe de maternelle, elles déformaient allégrement des tragédies de Racine et Deuvre assis sur la moquette riait, applaudissait frénétiquement, restait parfois songeur un instant avant de se mettre ensuite à pleurer à chaudes larmes, au beau milieu d'une phrase, pensant à sa femme, qui aimait tant le théâtre. Il y avait un grand portrait d'elle qu'il avait faire après sa mort par un peintre reconnu, à la manière de ces beaux portraits de la Renaissance, il avait allumé en-dessous quelques bougies et aligné des cadavres de bouteille. C'était comme un de ces petits autels qu'on trouve à l'entrée des forêts japonaises et il s'endormait devant, à même la moquette. Dans ses rêves elle apparaissait toujours belle, fantomatique, devant des voiles de gaze, souriante et épanouie, dansant dans un pré au beau milieu de dolmens dressés contre le ciel. Elle semblait lui tendre la main et l'inviter à la rejoindre mais il finissait par se réveiller, chaque fois de plus en plus misérable. Deuvre avait même un jour fait répéter les filles une sorte de ballet qu'il avait imaginé sur une musique de Debussy, une sorte de danse de nymphes où lui-même jouait le rôle d'un satyre avec des dolmens en cartions sur la scène. Il essayait de la rejoindre, rejoindre l'idée de sa femme dans toutes les femmes. Deuvre dans son bain se servit un verre de Porto, c'était le verre de trop, il s'endormit et se noya dans son bain. Sa face ruisselante atteignit le paradis, un pré vert où dansait sa femme au milieu de dolmens.




L'enfant des stevensons


Dans cette forêt profonde, propriété de Lord Stevenson, des taches de sang s'écoulaient lentement le long de la rivière, comme des nénuphars pourpres, alors que des moutons buvaient tranquillement, lappaient l'eau de la source, pressés doucement sur les flancs par les têtes de petits agneaux qui cherchaient à têter. Le jeune berger responsable du troupeau, étonné, remonta la rivière plus haut, et s'attendant à trouver le cadavre d'un animal, poussa un cri d'horreur devant le corps d'un enfant. C'était un petit garçon noyé, qui devait avoir huit ans, avec des plaies provoqués par les frottements des pierres, d'où s'échappait le liquide rouge. Malgré son visage bleuit et gonflé les traits semblaient familiers et le berger fut pris d'un sentiment d'horreur, qui se décuplait de seconde en seconde, reconnut le fils aîné de Lord Stevenson, Anthony Stevenson, disparu depuis peu. Le jeune berger, complétement affolé, courut à travers champs jusqu'au village annoncer la nouvelle, criant dans la rue principale "Anthony Stevenson est mort ! Anthony est mort !". Les gens du village se tournaient vers lui, surpris, puis pris de panique, cette panique contagieuse qui les gagnaient un à un. On arrêta le jeune homme, on le questionna, mais il se bornait à répéter d'une voix de plus en plus faible, les yeux comme traînant la poussière du sol "Anthony Stevenson est mort, Anthony Stevenson est mort". On lui demandait "Où ça ? Où est-il ?", et enfin le jeune berger pointa du doigt la forêt. Les hommes du village se concertèrent quelques minutes. Six d'entre eux accompagnés du berger iraient chercher le corps, et trois autres d'entre eux iraient prévenir Lord Stevenson. Comme le chemin qui menait vers le château était deux fois plus court que celui qui mène à la forêt et que Lord Stevenson était à cheval, il arriva avant le corps dans la rue principale du village, terriblement inquiet depuis la disparition de fils, sa face noble et racé livide, il semblait tenir avec peine les rênes. Finalement les six hommes arrivèrent, l'enfant mort transporté sur une civière de grosse toile que l'on déposa aux pieds de sa monture. Le visage de Lord Stevenson se décomposa, il descendit avec peine de son cheval. Il dit "Mon enfant, mon enfant" et serra le corps du mort contre sa poitrine. Les gens du village autour de lui baissaient la tête, un cracha sur le sol balbutiant "C'est bien dommage pour notre pauvre maître". Lord Stevenson se releva le cadavre dans les bras, le déposa dans la civière, le recouvrit de son manteau, et remonta sur son cheval, deux hommes soulevèrent la civière, ils se mirent en route vers le château, Lord Stevenson devant eux. Lady Stevenson attendait dans la cour et à la vue de ce cortège sinistre elle fut prise d'un chagrin si fort qu'elle s'évanouit. On la mit au lit, tentant de la réveiller avec des sels mais elle ne se réveilla que le lendemain. Toute la nuit Lord Stevenson veilla le corps de son fils malgré l'odeur de pourriture qui s'imprégnait dans les murs, dans les tissus. On l'enterra dans le caveau familial avec tous les ancêtres en présence de Lord et Lady Stevenson. Des jours passèrent, des mois passèrent mais la douleur était toujours présente, elle prenait le coeur et y logeait comme dans une forteresse. Lord et Lady Stevenson se faisait de plus en plus mélancoliques, s'échangeaient des regards plein de tristesse, et dans les longs couloirs du château on entendait plus les bruits des jeux de l'enfant adoré et unique. Lady Stevenson ne pouvait plus avoir d'enfants, les Stevenson se trouvaient donc sans héritier. Puis, une nuit si orageuse et si violente que le vent fit s'écrouler le château sur tous les habitants, l'enfant sortit du caveau. Il ressemblait à un chérubin, ses cheveux blonds et bouclés, sa peau avait perdu sa couleur bleue et regagnée son grain, les plaies s'étaient effacées et il riait d'un rire malicieux, cristallin et pur. Il chassa du front de ses parents les fantômes et vint se déposer en fleurs, en rosée, et les trois êtres étaient enfin de nouveau réunis.
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#212847 pin pon pin pon

Posté par LeGénéralHamilton - 28 août 2011 - 05:00

JOURNAL DUN IDIOT IV

A une certaine période de ma vie je prenais les pizzas chez le pizzaiolo arabe juste en bas. Puis une autre pizzeria a ouvert au bout de la rue. Cette fois ci le propriétaire est italien et ses pizzas sont bien meilleures alors j'ai décidé de les acheter chez lui mais pour cela je dois passer deux fois devant la pizzeria de l'arabe. La première fois que je passe devant chez lui je peux mimer que je sors dans la rue pour me rendre au métro où faire semblant que je me livre à des activités qui n'ont rien à voir avec l'achat de pizzas mais au retour, à moins de faire un grand détour, je dois passer devant la pizzéria de l'arabe en portant la pizza. Je fais ce très cours trajet en courant, pour ne pas qu'il me voit avec ma délicieuse napolitaine, ce qui ne marche jamais d'ailleurs. Je ne veux pas lui faire comprendre que ses pizzas sont moins bonnes, il doit déjà le savoir et être déçu de lui-même. Pourtant voisins, on ne se salue plus. L'impression d'avoir trahi un homme honnête, intégre, un immigré qui a dut en baver cent fois plus que moi, seulement pour pouvoir goûter une pizza à la pâte plus croustillante et à la garniture plus goûtue me hante chaque fois que je passe devant son échoppe, c'est à dire tous les jours puisque je suis forcé, pour me rendre aux endroits où je suis attendu, de passer devant. Finalement je préférais qu'il prenne ce que je fais pour du racisme : au moins j'aurais tort et lui aurait raison alors que bien sur dans le réel c'est moi qui ait raison de ne plus commander de pizzas chez lui puisque ses pizzas sont de qualité inférieure à celles de l'italien. Mais ce qui rend la situation plus pathétique encore c'est qu'il boîte et à le voir marcher dans la rue traînant la patte comme un chien malade mon sentiment de culpabilité s'accroît. Il y a des gens que l'on voudrait voir s'enrichir. Je suis sur qu'il est très sympathique, je me souviens l'avoir vu jouer avec son petit-fils, avec une grande douceur et en riant, je me souviens aussi qu'il m'offrait une canette de coca en plus de la pizza, ce que ne ferait jamais l'italien, qui est un homme bourru, un type sans aucunes manières. Je le vois à chaque fois gueuler sur ses employés, il en change à peu près tous les deux mois, mais je dois néammoins avouer que je tire un certain plaisir, coupable certes, à les voir se faire humilier. Il dégage une sorte de force brute qu'on pourrait prendre pour de l'autorité. On le sent viril, la colère, les coups de poings faciles et habité par un faux calme, l'inverse de l'arabe quoi. Et c'est peut-être à cause de ce caractére plus difficile, plus exigeant, qu'il fait de meilleures pizzas. Je ne pense pas que ce soit une question de nationalité puisqu'en matière de gastronomie, domaine plus sensible à l'horizontalisme mondialiste que n'importe quel autre, un arabe peut très bien faire une bonne pizza.
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#212221 A Tim

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 12:02

Comment je fais pour avoir la version ordi du site sur un iPhone? Je vois pas le système de points je savais même pas que ça existait !


#212220 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 11:48

Je reste bien sur a votre disposition mais pardonnez moi je dois aller voir mon psy, il veut me voir tous les quarts d'heure


#212218 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 11:44

Nous nous contenterons de bruler malthus sur un bucher

dieu reconnaitra les siens


#212215 Faites moi modérateur

Posté par LeGénéralHamilton - 11 août 2011 - 11:35

Nous avons simplement affaire a un cas de possession démoniaque sur un tlpsien par je ne sais quel démon mineur, paname peut être. Un exorcisme est nécessaire et je suis la seule personne qualifiée pour le pratiquer.