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- 05 septembre 2014 - 01:22
Il est là, Elle l'attend,
Elle attend qu'Il soit là.
Il, latent dans son cœur,
Elle a tant dans son cœur.
Elle est là, Il l'attend
Il attend qu'Elle soit là.
Elle l'a tant dans son cœur,
Il, attendant son cœur.
Elle est aujourd'hui son île,
Il est aujourd'hui son aile.
Il et Elle réunis,
Elle et Il pour la vie.
Et que la vie commence pour que commence la vie...
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- 04 septembre 2014 - 12:30
Sur les rêves du temps
Il glissait, lentement,
Sourire au diapason
Cœur innervé
Sur les îles du temps
Elle tanguait, doucement
Yeux d’horizon
Cœur décérébré
Sur les ailes du temps
Il dansait, tendrement
Senteurs d’oraisons
Cœur survolté
Sur les lèvres du temps
Elle luisait, suavement
Arpèges d’Odéon
Cœur fibrillé
Sur les âges du temps
Leurs corps, fébrilement
Cinq sens à l’unisson
Cœurs énamourés
Et le temps étire
Le présent
Et le temps se retire
De l’instant
Ils vivent, virevoltent, vibrent
Et le temps chut
De n’avoir su chuter
En silence, ils sèment,
De silences, ils s'aiment
Au-delà
....
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- 02 septembre 2014 - 07:29
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- 28 août 2014 - 11:27
Arcanes
Aux lèvres des précipices
Culbutes de nos rêves
Mes doigts tissent des calices
Au soleil de ta nuque d’Eve
Tandis que la nuit love
Le secret des alcôves
Aux lèvres des prémices
Des rosées ténébreuses
Mes doigts tissent des calices
Au creux de tes frises soyeuses
Tandis que la nuit étreint
Le secret des matins
Aux lèvres de ton calice
Des vertiges précipitent
Le nacre de mes abysses
Au diapre de ta malachite
Tandis que la bague luit
À ton doigt sertie
Ces arcanes qui nous lient
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- 22 août 2014 - 12:32
Au détour d’un vertige
Ciselé dans la nuit,
Ses yeux fixent la stryge
Que les ombres engloutissent.
Il cherche le sommeil
Dans les arcanes bleuis
Des labyrinthes vermeils.
Son esprit en abscisse,
Son cœur en ordonnée,
Il contemple le graphe
De ses amours déniées,
Souvenirs de ce temps
Qui cherche son futur.
Le parfum d’eau de naffe
Ravive ses fissures.
Le sommeil, il attend.
Allongé dans ses rêves
Son corps tiède s’achève
Et son cœur chaud espère
Que se closent ses paupières.
Et, chez Oniris, se laisser
Par Morphée transporter,
Tant que Sélène veille,
Avant qu'Hélios ne s’éveille.
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- 21 août 2014 - 09:32
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- 21 août 2014 - 09:26
Cyraknow, Florent, M., Pigloo,
Merci de vos commentaires !
Ecrire est un plaisir, mais être lu avec autant de sensibilité, c'est... au-delà ! 
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- 21 août 2014 - 09:18
Merci Cyraknow
C'est vrai que j'ai essayé, avec ce rythme, de rendre à la fois les étoiles fixées au firmament, et les étoiles filantes.
Merci Mary-Loup
J'en suis sans voix... même lactée!
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- 21 août 2014 - 06:59
La nuit est un matin en devenir qui,
lorsqu'il point,
à son tour devient,
finalement nuit
Mais je m'en friche, je joue le jeu...
Merci Cyranow
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- 21 août 2014 - 12:55
Heur
C’est l’heure où les lucioles
Allument les yeux des fées
Où l’ombre lève ses élytres
Et déploie ses rêves d’or
Où la nature s’enivre
Des senteurs exhalées
Tandis que les anges tressent
Les silences de phosphore
C’est l’heure où Sélène luit
Sous les rayons d’Hélios
Où les nuages se pâment
Et les étoiles s’excellent
Où les fragrances d’éther
Rendent les limbes albinos
Tandis que les anges tissent
Les nimbes d’étincelles
C’est l’heure où les étoiles
De ses yeux de verveine
L’enlèvent
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- 20 août 2014 - 10:07
La Friche
Défraîchir la chair fraîche
Déchiffrer la friche en jachère
Et Sélène se lève
Sur ce temps qui s’invite
À la table de nos festins
Que nos démons excitent
Et Sélène s’achève
Défraîchie, la chair sèche
Déchiffrée, la friche triche
Et Hélios se lève
Dardant les fumerolles
Au souvenir de nos agapes
Que ces instants étiolent
Et Hélios s’achève
Rafraîchie la chair chérit
La friche fétiche
Où les semences s’enterrent
La friche faite riche
Où les sentences s’insèrent
Accueille le corps, phosphore
Et la chair se frisse
Et la friche vaut chère
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- 20 août 2014 - 08:29
Bel écrit!
Hommage
Renaissance
La neige a mis son étole
Et ses caresses fractales
Signent l'autel
Atoll
Des silences non dits
De ces mots, si lents cieux
Liturgie évanescente
Ostensoir de vie
Sépulcre diaphane
Et les bleus purpurins
S'étiolent
Calice d'Eros
23.01.13
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- 18 août 2014 - 01:14
Posé sur l’azur, auréolé de nimbes
Il veille sa pitance, piton majestueux
Équeuté, oreilles coupés, il ne regimbe
Sa prestance océane offerte aux cieux
Il a vécu les temps que nos livres retracent
Il a vécu les gens que nos mémoires n’effacent
Sa prestance océane offerte aux dieux
Museau plongé dans le bleu de Gaspésie
Il boit les instants des millénaires harmonieux
Avec comme seul collier leurs yeux d’émoi qui le dédient
…
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- 17 août 2014 - 10:19
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