Aller au contenu

Fitiavana

Inscrit(e) : 31 mai 2014
Hors-ligne Dernière activité : oct. 29 2017 06:03

#302336 Hommage à Lamartine

Posté par Fitiavana - 07 juin 2015 - 08:40

           Hommage à Lamartine

 

 

 

Salut ondes, bois et monts...'' Eden '' de naguère,

Reflet du Créateur, domaine séculaire.

Quand le temps accable l’homme et le dévore,

Toi, tu renais avec les nuits et les aurores.

 

Bien des soleils, au crépuscule, ont disparu.

D’autres, nouveaux et vifs, depuis ont parcouru

Cette voûte de ciel, tantôt bleu, tantôt gris

Que, d'assauts,des vents et des nuages ont pris.

 

Rien, non, rien n’a changé ! Tout m’est bien familier

Du plus haut des cimes jusqu’au moindre sentier.

Et d’aussi loin que mon lent regard embrasse,

S’esquissent ces images que le temps n’efface.

 

Horizon bleu ondulant telles les montagnes,

Abruptes pentes, berceaux de nos campagnes,

Mer s’abandonnant au souffle du zéphyr :

Fidèles vestales d’intimes souvenirs.

 

Tendre verdure. Sa beauté est printanière.

Elle rassure mon âme primesautière

Par sa tranquille majesté et ses couleurs,

Sereine au soleil et loin de toutes rumeurs.

 

Seul...bien seul... je viens. Les mois ont passé.

Vois... mes souvenirs demeurent, enchevêtrés

Au gré des images folles et vagabondes

Dont mon âme éperdue s' inonde.

 

Que reste-t-il de nos deux soupirs, de nos rêves

Déjà engloutis par les secondes brèves

De ce temps jaloux, à peine échangés.

De ses soins contraires serons-nous, un jour, vengés ?

'

Nous faudra-il pour toujours vivre d’illusion,

Nous perdre, abandonnés en ta verte prison ?

Et puiser dans ton éternelle mémoire

Le souvenir d’un jour, l’égarement d’un soir ?

 

 

                                               A TOI qui es... loin

                                                  Tu te reconnaîtras...




#302334 Hommage à Lamartine

Posté par Fitiavana - 07 juin 2015 - 08:26

Hommage à Lamartine

 

 

 

Salut ondes, bois et monts...'' Eden '' de naguère,

Reflet du Créateur, domaine séculaire.

Quand le temps accable l’homme et le dévore,

Toi, tu renais avec les nuits et les aurores.

 

Bien des soleils, au crépuscule, ont disparu.

D’autres, nouveaux et vifs, depuis ont parcouru

Cette voûte de ciel, tantôt bleu, tantôt gris

Que, d'assauts,des vents et des nuages ont pris.

 

Rien, non, rien n’a changé ! Tout m’est bien familier

Du plus haut des cimes jusqu’au moindre sentier.

Et d’aussi loin que mon lent regard embrasse,

S’esquissent ces images que le temps n’efface.

 

Horizon bleu ondulant telles les montagnes,

Abruptes pentes, berceaux de nos campagnes,

Mer s’abandonnant au souffle du zéphyr :

Fidèles vestales d’intimes souvenirs.

 

Tendre verdure. Sa beauté est printanière.

Elle rassure mon âme primesautière

Par sa tranquille majesté et ses couleurs,

Sereine au soleil et loin de toutes rumeurs.

 

Seul...bien seul... je viens. Les mois ont passé.

Vois... mes souvenirs demeurent, enchevêtrés

Au gré des images folles et vagabondes

Dont mon âme éperdue s' inonde.

 

Que reste-t-il de nos deux soupirs, de nos rêves

Déjà engloutis par les secondes brèves

De ce temps jaloux, à peine échangés.

De ses soins contraires serons-nous, un jour, vengés ?

'

Nous faudra-il pour toujours vivre d’illusion,

Nous perdre, abandonnés en ta verte prison ?

Et puiser dans ton éternelle mémoire

Le souvenir d’un jour, l’égarement d’un soir ?

 

 

A TOI qui es... loin

Tu te reconnaîtras...




#277733 Doux bruits de la pluie

Posté par Fitiavana - 28 août 2014 - 12:50

Régulière et sans hâte tombe la pluie.

Une pâle lueur veille, comme assoupie.

Alors qu'une douce tiédeur m'environne

Et que mes yeux, aux vitres de ma fenêtre

S'égarent en vagues mirages champêtres...

Insensiblement m'arrive, monotone,

Régulier et sans hâte le chant de la pluie

 

Chant fluide qui m'environne et que je suis

Sous ma lumière pâle, et bien qu'assoupi,

Du fond d'un rêve que mollement j'éperonne,

Je l'entends frôler le vieux bois de hêtre

Qui demain, un jour, me servira peut-être...

Puis soudain je le perds au carillon qui sonne

Ce chant fluide qui m'enchante et que je suis.

 

Puis le voilà à nouveau ce chant dont le verbe

Ô combien intarissable couvre l'herbe:

Glissement continu, chuchotement infini

Le long des troncs crevassés et des ramures

Que la soudaine fraîcheur rassure...

Douce volupté d'ouïr , chaudement tapi

Ce piétinement sourd de la pluie sur l'herbe.

 

Parfois, surprenante et soudaine elle s'affole

Et plus bruyamment se verse sur la tôle.

Pour sa chanson nouvelle elle change de titre  !

La brise, sans doute, entre les gouttes se joue

Ou, plus vigoureusement les feuilles secoue !

Des lutins frappent, impatients, à ma vitre,

La tambourinent et la chahute et la frôlent.

 

Qui donc êtes-vous qui, au dehors, peuplez ma nuit 

Onde changeante, étranges génies ?

Quel Maître, de moi inconnu, vous ordonne ?

Quelles rives, quelles contrées vous ont vus naître ?

Oh... chantez, clamez avant de disparaître

Au doux feu qui crépite dans l'âtre et ronronne;

Etes-vous, dites... mirages ou messagers amis ?

 

Régulière et sans hâte tombe la pluie.

Sous la lueur pâle et vacillante, une Amie,

Image évanescente s'avive et sourit

Dans la pénombre de mes paupières alourdies...

Alors en un rivage lointain... je pars... je vis

Par de bien merveilleux souvenirs suivi,

Bercé par ce cher visage et par quelques bruits

Enveloppants et monotones de la pluie....

 

                        Tu te reconnaîtras.... Fitiavana  Août 2014




#268342 Thine fifty one...

Posté par Fitiavana - 12 juin 2014 - 05:04

My Honey, mine Pretty... thus  I do remember

How thou, just new born, with thine own cry came

Slight like  that Angel, thus as the morn dew tender,

All in devotion, thou we do welcome in frame.

Blast far stormy nights, blast all past days then gloomy...

See in thine gentle pink, ribboned cap, so funny

Thee art.  Whenever  that Chubby Tot you mind,

Remember how Pretty  forever Thou I find:

When a babe thou was... grown-up thee now art,

Daily Happy Birthday Thee live in mine heart,

Thee, Jewel, Tiny Tot, eternally there stay.

Be blessed for thine every smile... Do I pray...

 

                       Dad for ever.                   Fitiavana 2014.

 

... en... vieil anglais.   Regards.




#268328 J'aimerais ...encore

Posté par Fitiavana - 12 juin 2014 - 04:03

....

Revoir le soleil
De ce jour enfui;
Revivre l'éveil
A cet amour joli
D'un soir d'été,
Au fil de l'eau,
Au vert du pré,
Avec les oiseaux...

Marcher main dans la main,
Lèvres et coeurs fleuris,
Le long de ce chemin
Tracé à l'infini
Un soir d'été
Là-haut, tout là-haut
Parmi les genêts
Et les blancs troupeaux...

Sentir sur nos corps
Etendus sur l'herbe douce
Le soleil qui nous dore
Et tiédit la mousse
Un soir d'été
Près des buissons,
Dans la clarté
En floraison...

Revoir ce soleil d'un jour,
M'inonder de sa lumière,
M'enivrer de ton Amour,
Le graver par mes prières
En éternel été
De tendresse, de bonheur...
Voir dans tes yeux aimés
Le ciel bleu de mon coeur.



#268314 Frozen angels

Posté par Fitiavana - 12 juin 2014 - 02:13

So I do have also such feeling ... sometimes, when life is sensless . Then i wish to be that angel you are struggling with in order to give to each of us, even just a little more happiness.  Come back to reality and life and think that in spite of all we may HOPE ! Regards.  Fitiavana




#268013 L'Etang

Posté par Fitiavana - 10 juin 2014 - 02:13

L'Etang miroite les rayons d'un soleil de mars.

Sur ses vaguelettes, des étincelles éparses

Eblouissent de mille feux de diamants

Tels, dans la nuit, des étoiles du firmament.

 

Ses flots ondulent, réguliers et, paresseusement 

Folâtrent avec la brise, se moquent du temps:

Leur destin est éternel. Nulle joie, nul malheur,

Rien ne les trouble en leur monotone langueur.

 

De ses rives assoupies que légers clapotis,

De loin en loin et inlassablement repris,

Jamais n'éveillent, partent de paisibles rouleaux 

Conquérir le large et mourir dans les roseaux.

 

Nous venons, Etang solitaire, Havre de bonheur,

Te confier nos rêves, abriter nos deux coeurs

Près de tes ondes apaisantes et qui rassurent,

Loin d'un monde hostile, à l'ombre de tes verdures.

 

Un cruel Destin, longtemps à nos Voeux contraire,

Impitoyable, sans compter et sans complaire,

Des années nous sépare et nous vole les jours,

Sourd à nos soupirs, insensible à nos Amours.

 

Nous voici, sous ton regard impénétrable

Mais plein d'Azur, refuge incomparable,

Riche de biens des souvenirs d'autres coeurs meurtris.

Nous t'apportons, enfin, nos corps, nos coeurs unis.

 

Qu'il est doux d'aimer, comme il est doux d'être aimé.

Nos deux regards se rencontrent, se confondent et

Vers un même horizon se perdent à l'infini,

Dans un passé de joie mais, de rêves inassouvis.

 

Nos sens vibrent et s'emplissent de mirages.

Nos mains enlacées s'étreignent et nos visages

S'illuminent d'un bien fol espoir : que demain

Nous soit, encor et toujours, d'un Avenir certain.

 

Les palmiers frémissent au souffle de la brise.

Le bois d'encens danse et mollement se grise.

Au loin, des oies battent leurs ailes vigoureuses,

Des chevreaux poussent leurs plaintes langoureuses.

 

Pâle, l'Astre du jour décline à l'horizon

Et sur l'herbe ployant s'étend en doux frisson.

La mer, les monts, le ciel, sous ses traits vaporeux,

S'estompent dans la brume, tels rideaux poudreux.

 

Temps inexorable ! Faut-il quitter ces lieux ?

A peine retrouvés, déjà faut-il des adieux ?

Pourquoi donc nos Joies ne doivent durer qu'un temps ?

Est-ce là, des Heureux, un juste châtiment ?

 

L'Etang miroite le ciel d'une nuit de mars.

Sur ses vaguelettes, des étoiles éparses

Renvoient, tard dans la nuit, aux confins des cieux,

Nos Bonheurs retrouvés... dans le royaume des dieux.

 

                          Souvenirs... Souvenirs !     Fitiavana 2014

 

 




#267487 Invitation

Posté par Fitiavana - 06 juin 2014 - 11:35

Bonjour Ami TLPsien...

Merci d'avoir lu ma " petite production " purement littéraire mais inutile si elle n'est pas porteuse d'idée ou de message.

 Je l'ai voulu être les trois à la fois  et je la destine essentiellement à une connaissance que je cherche à sensibiliser sur une réalité qui, parmi tant d'autres, pénalise, parfois,  toute une vie à savoir le " coup de foudre " . Les majuscules se trouvent bien à leur endroit avec effet d'actualisation.




#267407 A Toi, Ma Fille

Posté par Fitiavana - 05 juin 2014 - 03:53

A Kathy...

 

 

Fleuris, Belle Enfant, ton carrosse stellaire

Qu'une fois l'An, pour ton voyage légendaire

Tu ravis à ta farouche destinée

Pour conduire ta Vie à son Hyménée.

Hyménée des ans et de ta personne

Qu'Anniversaire, joyeusement, on nomme

Pour rappeler ce Jour où ... devenue Lumière,

Ta Vie surgit aussi Belle qu'une Prière,

Qu'amoureusement et inquiet je veillais

Et qu'en Bonheur, en silence, je désirais.

 

Laisse-moi, aujourd'hui, être du voyage,

Lire, ne serait-ce qu'un temps, sur ton Visage

L'ombre d'un Sourire, le reflet d'une Joie.

Pour cet instant de Bonheur, dis... veux-tu de moi ?

 

Pour ton Carrosse, voici mes Fleurs discrètes!

Amour et Tendresse...  mon coeur est en Violettes.

 

 

                               Poème et Pensée  perpétuels .....           Fitiavana 2014               




#267404 Invitation

Posté par Fitiavana - 05 juin 2014 - 03:27

Toi que le miracle de la Vie, en Ta Jeunesse,

Emporta par-delà les rives et les saisons

Courir ce monde et vivre de belles moissons:

Bonheur de mortel mais divine promesse.

 

Toi que le mirage de l'Atre, sans cesse,

Réchauffa, pour bien trop vite, sans nulle raison

River tes Pas sonnants et Taire Ta Chanson

Croyant faire ainsi fleurir Sa tendresse.

 

Toi que le Mirage des saisons, en liesse,

Tourbillonna... mais pas plus loin que Ta Maison

Pour toujours vivre Sûre, sans Rire et sans Passion

Rêvant de Grand Amour mais dans Ta sagesse...

 

Vois, Vois Amie, Vois comme courent les nuages:

C'était hier, c'est aujourd'hui, ce sera demain:

Jusqu'à la fin des jours ils montrent le Chemin,

Loin, Hors du temps, bien près de tout rivage.

 

Passagère est ta vie, fragile est ton destin.

Vois ces rives Fleuries de mille Choses.

Ne garde pas tes paupières toujours Closes,

Aujourd'hui c'est la vie, et la Mort... c'est Demain !

 

Puisqu'au Soleil, encor, ta douce peau Frémit,

Que ton oreille, aux tendres murmures se Charme

Et que tes Yeux brûlent plus de joie que de larme,

Comme les nuages voyageurs, Pars et Fuis !!!

 

Vois, vois Amie, vois comme courent ces nuages.

Va comme ce passager qu'emportera ce train

Ou ce beau navire qui mènera ce marin...

Loin, hors du temps, bien près de tout rivage

 

Parmi les calmes plats et les rudes tempêtes,

Déroule ta vie en long tapis écarlate

Déjà éblouissante si l'orage éclate,

Mais Riche en Savoir, Brillante en Conquêtes.

 

Fière Aventurière, Capitaine au Long Cours...

Que les Alizés et l'Aquilon de Ta vie

Tourbillonnent en des rêves inassouvis

Mais t'offrent dans chaque Port... les Divines Amours.

 

                   Mille raisons et occasions d'y... penser.   Fitiavana. 2014

 




#266892 A toi, mon fils

Posté par Fitiavana - 02 juin 2014 - 05:44

L'Astre d'un rêve brillant pointe à l'horizon

Et te mènera vers un rivage nouveau.

Te voilà en route, pour une nouvelle saison,

Sur le pont et sous les voiles du fier vaisseau

De ta Vie, vers ta destinée lointaine...

Barre sur Cipango, Pérou, Eldorado.

Cingle sur les mers, les océans bleus et beaux.

Suis les fiers albatros ... mais veille aux sirènes.

 

 

Puisses-tu franchir l'Océan de la Chance

Sous la protection du dieu Neptune,

Et que tout au long de ton odyssée, il lance

Plus que des tempêtes, les Alizés de la Fortune.

Car vers des terres riches de myrrhe et d'or

Cette année est un autre Anniversaire

De l'éternel voyage vers ton Ile au Trésor...

Tous mes Voeux t'accompagnent... brave Corsaire

 

Tendresse à Toi mon fils....    Fitiavana 2014




#266848 Cilaos

Posté par Fitiavana - 02 juin 2014 - 02:45

Il est un village que dominent des cîmes...

Que jalousement protègent des abîmes,

Quelque part où nuages et verdures

De tous vos sens vous comblent de nature:

 

Vertes falaises, au loin sombres forêts

Apaisent tout regard... et même de près

Herbes folles, discrètes fleurs sauvages

Ne vous charment pas moins davantage !

 

Il est parfois des matins embaumés

De mille et une senteurs entremêlées

Que discrètement paix et douceur de la nuit

Remportent, complices du jour qui fuit.

 

Cascades frivoles, vent dans les ramures,

Oiseaux malicieux... autant de murmures

Guident bien souvent votre regard

Ici, là-bas, partout et nulle part,

 

Vers ces cîmes, ces abîmes, vers Tsilaozàna

Ce lieu de l'histoire " que l'on ne quitte pas "

Cilaos! l'on devait jadis y mourir !!!

... Que continue l'histoire qui ne doit pas ... finir !

 

                                               de Fitiavana.  2014