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ricochets

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Hors-ligne Dernière activité : juil. 13 2018 01:11

#330872 dans les méandres de l'inconscient ...

Posté par ricochets - 15 février 2017 - 03:17

Ou parfois aimer s'en extraire pour mieux l'appréhender, ce monde... 




#330870 dans les méandres de l'inconscient ...

Posté par ricochets - 15 février 2017 - 01:47

"Et je bulle et je rame, et je vois tout plus beau,

De ce néant aussi j'aime ressentir ses flots,

La tendre musique de l'eau, le trémolo des mots,

L'apesanteur me drogue au dessus de la ville,

Je flâne mon corps en vain de sa torpeur subtile,

Puis me réveille enfin de cette sieste utile..."




#330863 L'orange

Posté par ricochets - 15 février 2017 - 08:32

Votre perception est si juste que j'en salive encore...




#330838 REMINISCENCE

Posté par ricochets - 14 février 2017 - 05:06

 

Tu m’as connue jadis dans l’antre de mes rêves

Dans l’insolente jeunesse qui entrait dans sa trêve

Les souvenirs partaient comme ces feuilles d’automne

Mon âme s’émerveillait de ton doux parfum d’homme

La fougue m’avait prise dans un élan confus

Le passé trônait là mais je n’en voulais plus

L’irrésistible envie d’égayer ma courte vie

Frappait en moi sonore comme on saute du lit

 

 

Tu m’as connue rebelle et sans doute un peu belle

Insouciante du vent qui foudroyait pourtant

D’une vague effroyable j’échappais tout le temps

Notre amour esseulé de douleur n’en dément

Toi tu tenais la barre et le cap de front

Moi n’en menais pas large me faisant du mouron

La vie nous sauvait tour à tour malgré tout

Nous offrant son amour ivre d’elle et de nous

 

 

Tu m’as connue dansant comme un cabri épris

Tout en toi déclamait ta folle envie de vie

Excentrique à souhait tu couvrais d’or mes nuits

Jusqu’au petit matin puis partais pour Paris

Lascive j’allais au parc pourtant me consoler

D’un regard de daim rare déniais me contenter

Je t’espérais comme ça simplement d’un grand cœur

Depuis c’est avec toi que je frôle le bonheur




#330800 L'INVITATION

Posté par ricochets - 13 février 2017 - 08:38

Merci beaucoup Hasia et belle soirée!




#330792 L'INVITATION

Posté par ricochets - 13 février 2017 - 05:50

"Tu ouvres tes bras

Au voyage déjà connu

Tends-nous un cœur chaud"

Fichier(s) joint(s)




#330791 FREDERIQUE CANTAIS PEINTURES ET POESIE

Posté par ricochets - 13 février 2017 - 05:28

http://www.toutelapoesie.com/salons/index.php?app=downloads&module=display&section=screenshot&id=61


Nom du recueil : FREDERIQUE CANTAIS PEINTURES ET POESIE

Auteur du recueil : ricochets

Date d'ajout du recueil : 13 févr. 2017

Catégorie du recueil : Recueils des TLPsiens


32 TABLEAUX DE FREDERIQUE CANTAIS ORNES DE COURTS POEMES


Cliquez ici pour télécharger ce recueil




#330789 INSOMNIE

Posté par ricochets - 13 février 2017 - 03:55

Des jours, des nuits, des années à ressasser l'amour comme seul moteur, ivre de poésie, toujours à fleur de cœur...




#330788 Foi de poète

Posté par ricochets - 13 février 2017 - 03:46

Vos envolées lyriques emmènent ! Bravo pour le vertige provoqué.




#330765 INSOMNIE

Posté par ricochets - 12 février 2017 - 09:26

Les draps sont froids d’indifférence

Un, deux, trois ponctuent la distance

Le temps coule sans toi, réticence

Le sang roule en moi, exigence

 

Le noir s’empare de mes nuits blanches

Et puis tu pars loin de mes hanches

Les plantes infusent leur désarroi

Et moi, j’accuse je ne sais quoi

 

Compte à rebours, conte d’amour, conte d’une vie pour une seule nuit

 

Insomnie

Interminable survie pour une âme en suspend

Insomnie

L’ange se transforme en pluie, je suis debout, j’attends

Insomnie

Des poussières sur le lit et dans mes yeux d’enfant

Insomnie

La lune a fait son nid en moi infiniment

 

Lueur sans peur dans la pénombre

Sueur, horreur j’attire le sombre

Jamais plus mon corps dans tes bras

Assez, c’est mon sort, je m’y fais pas

 

Impatience, une science nocturne

Et je danse, titube, déambule

Innocence de mon corps diurne

Chien de faïence, je capitule

 

Compte à rebours, conte d’amour, conte d’une vie pour une seule nuit

 

Insomnie

Interminable survie pour une âme en suspend

Insomnie

L’ange se transforme en pluie, je suis debout, j’attends

Insomnie

Des poussières sur le lit et dans mes yeux d’enfant

 

Insomnie

La lune a fait son nid en moi infiniment

 

Angoisse du tic tac épuisant

Pour un soupir pesant tardif

Le téléphone sonne strident

Et j’y réponds d’un pas hâtif

 

Mais ce n’est qu’un faux numéro

L’erreur m’a mise au point zéro

Ma nuit débute au point du jour

C’est toi qui décides qu’il soit lourd

 

Compte à rebours, conte d’amour, conte d’une vie pour une seule nuit

 

Insomnie

Interminable survie pour une âme en suspend

Insomnie

L’ange se transforme en pluie, je suis debout, j’attends

Insomnie

Des poussières sur le lit et dans mes yeux d’enfant

Insomnie

La lune a fait son nid en moi infiniment




#330756 DIMANCHE

Posté par ricochets - 12 février 2017 - 06:11

Bonjour et merci pour vos mots si voluptueux...




#330752 DIMANCHE

Posté par ricochets - 12 février 2017 - 03:48

Bonjour et merci de l'accueil !

La mélancolie fait partie intégrante de tous mes dimanches...




#330745 DIMANCHE

Posté par ricochets - 12 février 2017 - 01:51

Les nuages fondent et puis s’enlisent
Dans mon cœur flou qui s’éternise
A sommeiller dans le silence...
Des minutes longues qui s’élancent

La matinée en vain s’étire
Sur une vitre qui s’enivre
De teintes rousses sur les ifs
De coussins mous tendres sous mes tifs

Dehors les moineaux s’égosillent
Pour m’extirper de ma torpeur
Et moi je rêve les yeux qui brillent
Sous un halo de douce chaleur

Mais le vent souffle et puis enchante
Mon âme sourde mon corps qui chante
Une ode à l’amour qui me hante
Une mélodie au goût de menthe

Les longs dimanches me démangent
De la délicatesse d’un ange
Ils dansent autour de moi et noient
Une spirale que je ne vois pas

Les lentes heures m’émerveillent
Mon regard flanche et se réveille
Enfin le café joue son rôle
Sous mes papilles qui s’envolent

Et les jardins des souvenirs
Font la revue du bien du pire
De moments monotones d’automne
De gens que j’aimais qui résonnent

Et la chanson d’après-midi
Montre son nez à l’infini
Qu’une journée blanche vers la nuit
Puisse gentiment fleurir ma vie

 

Paroles de Frédérique Cantais
Extrait de "RICOCHETS" disponible sur Publibook.com