Une page blanche sous mes doigts de lait
j’y coule mes nombreux regrets
de ses mots qui m’ont échappés
tu en empli ma volonté, ta tristesse et tes pensés
J’aimerais t’aimer comme tu m’aime
ho, si tu savais comment j’aimerais me décider
Je suis un oiseux au ailes ankylosés
paralysé de si peu voyager
J’ai appris à aimer ma cage
mais la nuit je rêve de voyage et d’amour volage
d’une vie dans une minute
de rythmes sacrés dans une hutte
Épuiser par le vide d’un horaire trop chargé
j’aimerais vous délaisser
vous oublier
pour une goutte de temps dans le vase de l’existence
je ne suis pas une femme de robe blanche
Je n’ai pas la prétention des bijoux dont tu me couvre
parfois même, leur lourdeur m’éprouve
Je suis un renard apprivoisé
mais je t’ai mordu dans ma foulée
les regrets plein l’âme
je ne serai peut-être jamais ta femme
et pourtant ..
Si on se perd, va tu me retrouver ?
Je me noie dans mes idées
J’ai des espoirs pour milles scénarios incompatibles
Mon coeur est une oeuvre incompréhensible
Le soleil qui mange la pluie
ton sourire dans mes jours gris
J’ai jeté les dés sans vouloir jouer
j’épuise mes dernières cartes
pour finir cette partie que tu as commencé
J’ai peint notre histoire sur une toile beaucoup trop grande
des fleurs multicolore à ta demande
j’ai manqué de bleu, de rouge et de vert pour les tiges
mais le soir, l’étendue de blanc me donne le vertige
Je ne savais pas qu’on serait si jolie
Je nous ai dessiné à la lumière de petites bougies
va tu me pardonner de les l’éteindres
si un jour, je n’ai plus la force de nous peindre ?
—SAM
- M. de Saint-Michel, Laurence HERAULT, Leclère michel et 1 autre aiment ceci