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S.A.M.

Inscrit(e) : 08 mars 2018
Hors-ligne Dernière activité : déc. 02 2020 03:38

#359978 Oeuvre incompréhensible

Posté par S.A.M. - 04 mars 2019 - 04:33

Une page blanche sous mes doigts de lait

j’y coule mes nombreux regrets

de ses mots qui m’ont échappés

tu en empli ma volonté, ta tristesse et tes pensés 

J’aimerais t’aimer comme tu m’aime 

ho, si tu savais comment j’aimerais me décider 

 

 

Je suis un oiseux au ailes ankylosés

paralysé de si peu voyager 

J’ai appris à aimer ma cage 

mais la nuit je rêve de voyage et d’amour volage 

d’une vie dans une minute

de rythmes sacrés dans une hutte 

 

Épuiser par le vide d’un horaire trop chargé 

j’aimerais vous délaisser 

vous oublier

pour une goutte de temps dans le vase de l’existence 

je ne suis pas une femme de robe blanche 

 

Je n’ai pas la prétention des bijoux dont tu me couvre

parfois même, leur lourdeur m’éprouve 

 

Je suis un renard apprivoisé 

mais je t’ai mordu dans ma foulée 

les regrets plein l’âme 

je ne serai peut-être jamais ta femme 

et pourtant ..

Si on se perd, va tu me retrouver ?

Je me noie dans mes idées

 

J’ai des espoirs pour milles scénarios incompatibles

Mon coeur est une oeuvre incompréhensible 

 

Le soleil qui mange la pluie

ton sourire dans mes jours gris

 

J’ai jeté les dés sans vouloir jouer 

j’épuise mes dernières cartes 

pour finir cette partie que tu as commencé 

 

J’ai peint notre histoire sur une toile beaucoup trop grande 

des fleurs multicolore à ta demande 

j’ai manqué de bleu, de rouge et de vert pour les tiges 

mais le soir, l’étendue de blanc me donne le vertige

 

Je ne savais pas qu’on serait si jolie

Je nous ai dessiné à la lumière de petites bougies 

va tu me pardonner de les l’éteindres  

si un jour, je n’ai plus la force de nous peindre ?

 

 

—SAM




#345378 Noirceur incoercible.

Posté par S.A.M. - 15 mars 2018 - 08:11

Bonjour noirceur incoercible ..

 

J’ai marché, longtemps seul, près de toi

d’un pas nu, dans ta pudeur irrésistible 

mon coeur qui criait à l’aide sous ton poids

avant que le jour ne me prenne dans ses bras 

 

Ses yeux posés sur mes épaules dénudées  

une force tranquille au milieu d’une tempête de mai

la fleur de l’âge qui brutalement vient se fanée

des cheveux ébouriffés qui brillent dans la lumière du matin 

c’est l’hiver qui m’enlace d’une manche sans fin  

c’est une fenêtre où l’océan se déverse 

des mots grisants qui bouleversent 

une musique intemporelle 

il murmure que tu es belle

une tache noire sur un tableau opale

c’est un premier souffle de vie dans un hôpital

 

Je suis le bourgeon de soleil sur le grain du mur

les champs de blé dans la poche d’un paysan

je ne sais plus quand tu me ment 

 

Je perd pieds dans ces étreintes calculées

le monde s’arrête le temps d’une saison

l’innocence roule sur le sol, dans des draps ruinés

ma tête tourne dans un ouragan de sons

ta main qui glisse, ma chair qui bascule 

un non qui recule 

 

J’ai touché du bout des doigts les nuages de l’esprit 

les offrandes essoufflées d’une nuit

dissimuler à travers les masques du matin

sur mes poignets, la marque de tes mains 

se sentir si seul dans ces bras rendu inconnu 

vidé d’avoir tant donné et si peu reçu

 

L’amour est une goute de chance 

l’espace insoupçonné d’un brin de romance

synchronicité inexpliquée

un pas de trop dans tes paroles manipulées

à l’aube d’une coïncidence trop parfaite 

dans une illusion que l’on regrette 

il pose sur nos âmes un espoir addictif

qui nous pousse le haut d’un précipice 

 

 

Fuir l’anarchie où nos corps sont offerts au plus offrants 

dans un monde où l’on marie de force des enfants 

dans la poussière des usines humaines 

on étouffe une surpopulation de haine 

là où les femmes paient leurs dettes à genoux

on y dessine des arc-en-ciel sur le sol des tabous  

la main sur l’entre-jambe d’une économie proxénète

toutes ses âmes que l’on jette 

les promesses bafouées

les hommes ont oubliés

oubliés de dire la vérité 

 

 

Nous ne sommes ni grand, ni petit

nous avons la grandeur de ce que nous sommes capable d’aimer

 

-SAM




#345100 Dernier jour.

Posté par S.A.M. - 08 mars 2018 - 08:33


Dernier jour. 

 

 

Dans mon esprit flotte des images d’autrefois 

perdu là où les songes prennent froid 

lorsque les braises enflamment les géants sylvestres 

les odeurs de cannelles embaumes nos têtes

et éveillent les souvenirs anticipés 

l’automne est à nos pieds 

 

 

La saudade pendu au bout de mes lèvres

laisse échapper une note trop brève

le ciel regarde ailleurs

un temps échu chuchote ses erreurs 

 

 

Le mépris crache sur les gens 

la noirceur de nos soupçons

.. et dans son ébène 

le silence de nos pardons

 

 

Un temps jadis insoucieux

où l’aube reflète 

la nostalgie dans nos yeux 

 

 

Les jours sillonnent les couleurs terni 

une époque au papier jauni

J’ai guetter ton sourire 

sous la flanelle de ce séjour 

quand on se tait pour écouter 

les secrets qui s’épanchent 

entre nos lèvres éméchées

sous la brume qui embourbe 

cette dernière journée

tu ne viendra pas 

peut-être as-tu oublié 

 

 

Le coeur devient sourd 

grafigne nos égaux délicats

le malaise glisse le long des toits 

le temps est lourd de mots 

à fleur de peau

 

 

Il s’irrite sur les mensonges 

qui ne sont plus les siens 

les chemins de nos promesses 

se sont éteint bien avant la fin

en suivant ses pas qui te ressemblent 

tu en oublie les tiens

un jour j’irais rejoindre 

dans leurs silence, les pèlerins 

 

 

Danser à pas de loup 

pour creuser la hâblerie des jaloux

autour de ce qui était

mes yeux cherche ton regard 

et deviennent inquiets

les jardins s’attristent de fleurs desséchées 

dans un monde où les chemins sont terminés 

les peurs s’affaisse trop tôt 

et souffrent 

à fleur de peau

 

 

Quand la lune pale et l’aurore roucoulent, 

les horloges s’arrêtent 

sous l'écume d’un printemps passé 

le soir peine à s’échappé tel un damné 

ton odeur plane sous les replis 

le long d’un fleuve transi 

cette silhouette évanoui 

où se trame les frasques d’une rengaine

d’un grand geste 

elle refuse la moindre peine

les trait d’une esquisse en suspend 

flattent les courbes d’un naufrage tâché de fusain 

repose-toi mon enfant 

les rivières coulent en emportant les secret malsains

 

 

Racle sur les cordes de ta voix 

le mépris à demi-mot

le charbon de tes cernes boit 

l’adultère d’un zeste si faux

L’effroi s’enroule dans les draps

chaque jours qui passent sous ses pas 

ton corps pli de drame

et s’époumone de tout son âme 

 

 

À fleur de peau 

l’étreinte qui se relâche 

au rythme de nos défauts

à jamais perdu

à jamais déçus

 

 

Du coeur à tes lèvres 

la vieillesse se nourri de ses espoirs dérobés

dans cette impression de déjà vu 

il nous oubliera 

 

… 

 

comme il a toujours su 

 

 

- S.A.M  




#345077 Les yeux fermés.

Posté par S.A.M. - 08 mars 2018 - 08:21

Mon soupir s’échoit cyniquement sur le carreau d’un rustre châssis. 

et dans ce halo d’espoir se reflète promptement un esprit disparate. 

l’hiver me glace de son regard stoïque 

 

Les yeux fermés, j’ai compris

 

J’ai compris, 

que l’essence du monde ferme les yeux sur les larmes de nos semblables

que les nuances de nos vies se ternissent en passant

pléiades de lumières qui s’évanouissent 

inexorablement

les jugements sont des étoiles d’envies qui scintillent

au fond de nos soupçons dérisoires

 

Que l’on ne reçoit jamais plus que l’on ne puisse offrir

que l’on se perd dans la beauté fruste d’une routine sans retour

évoquant en ces mots le tout, réalité atavique et impromptue 

ma conscience assoupie au fond d’imperceptibles dissonances 

oscillant d’amnésie, s’habillant de disgrâce

 

J’ai compris,

que le temps n’est que perception qui nous trépasse

que les années s’écoulent en chute libre, tel un incommensurable sablier

et l'ombre des souvenirs y reste enfouie à jamais. 

que les pétales des roses tombent d’elles-mêmes

comme les bonheurs immuables se fanent à travers les âges

 

Enrhumé de froideur

le cri des vents s’éprend de la harpe d’une saison déjà morte

tel l’air siffle à travers les géants de bois dénudés de leur beauté

 

 

J’ai mal d’un égoïsme qui n’est pas le mien

j’ai subi l’indifférence de ces êtres qui pourtant

cherchent mon regard impunément.

À trop te mirer

je me révèle 

effacée

 

 

- S.A.M




#345075 Dernier jour.

Posté par S.A.M. - 08 mars 2018 - 07:06

Dernier jour. 

 

 

Dans mon esprit flotte des images d’autrefois 

perdu là où les songes prennent froid 

lorsque les braises enflamment les géants sylvestres 

les odeurs de cannelles embaumes nos têtes

et éveillent les souvenirs anticipés 

l’automne est à nos pieds 

 

 

La saudade pendu au bout de mes lèvres

laisse échapper une note trop brève

le ciel regarde ailleurs

un temps échu chuchote ses erreurs 

 

 

Le mépris crache sur les gens 

la noirceur de nos soupçons

.. et dans son ébène 

le silence de nos pardons

 

 

Un temps jadis insoucieux

où l’aube reflète 

la nostalgie dans nos yeux 

 

 

Les jours sillonnent les couleurs terni 

une époque au papier jauni

J’ai guetter ton sourire 

sous la flanelle de ce séjour 

quand on se tait pour écouter 

les secrets qui s’épanchent 

entre nos lèvres éméchées

sous la brume qui embourbe 

cette dernière journée

tu ne viendra pas 

peut-être as-tu oublié 

 

 

Le coeur devient sourd 

grafigne nos égaux délicats

le malaise glisse le long des toits 

le temps est lourd de mots 

à fleur de peau

 

 

Il s’irrite sur les mensonges 

qui ne sont plus les siens 

les chemins de nos promesses 

se sont éteint bien avant la fin

en suivant ses pas qui te ressemblent 

tu en oublie les tiens

un jour j’irais rejoindre 

dans leurs silence, les pèlerins 

 

 

Danser à pas de loup 

pour creuser la hâblerie des jaloux

autour de ce qui était

mes yeux cherche ton regard 

et deviennent inquiets

les jardins s’attristent de fleurs desséchées 

dans un monde où les chemins sont terminés 

les peurs s’affaisse trop tôt 

et souffrent 

à fleur de peau

 

 

Quand la lune pale et l’aurore roucoulent, 

les horloges s’arrêtent 

sous l'écume d’un printemps passé 

le soir peine à s’échappé tel un damné 

ton odeur plane sous les replis 

le long d’un fleuve transi 

cette silhouette évanoui 

où se trame les frasques d’une rengaine

d’un grand geste 

elle refuse la moindre peine

les trait d’une esquisse en suspend 

flattent les courbes d’un naufrage tâché de fusain 

repose-toi mon enfant 

les rivières coulent en emportant les secret malsains

 

 

Racle sur les cordes de ta voix 

le mépris à demi-mot

le charbon de tes cernes boit 

l’adultère d’un zeste si faux

L’effroi s’enroule dans les draps

chaque jours qui passent sous ses pas 

ton corps pli de drame

et s’époumone de tout son âme 

 

 

À fleur de peau 

l’étreinte qui se relâche 

au rythme de nos défauts

à jamais perdu

à jamais déçus

 

 

Du coeur à tes lèvres 

la vieillesse se nourri de ses espoirs dérobés

dans cette impression de déjà vu 

il nous oubliera 

 

… 

 

comme il a toujours su 

 

 

- S.A.M