Grenade

Toute une Vie!

J aime beaucoup ce poète trop méconnu il me semble.Il parvient de façon simple et subtile tout à la fois à faire surgir le merveilleux du quotidien.
Le recueil Espaces d instants est également très beau.

Lentes épousailles avec la soif
Le sel revendique un chant
La mort nous fait êtres sûrs
Ni au dedans ni au dehors
Les barques sibyllines tanguent
Debout.

Le vent.
D un souffle
Joindre
La course des robes circulaires.
Ressentir.
Quel autre fleur?

« Quelle tranquillité!le chant de la cigale creuse la roche. ». Ikkyu

Le sel et le feu t attendent sur la colline minérale de l incandescence de vivre.
Tristan Tzara.

La fleur sensible de tes bras.
La rumeur de ton souffle mûr.
J y pense.

Poussée du minéral
Qui tient le corps tendu vers
L étoile en fusion.
Plissure du sang tiède
Sous la forme charnue.
Fougères,embruns
De terre et la sueur exquise
Sur les lèvres.
Mes yeux se diluent,tard.
Et Te laissent parler
Cette langue ardente
D être incarnée.

Là,se tisse un chant,
Son espace illumine un jour qui longe lâme.
Douce trame que ce coeur en chemin,
Ivresse égale,
ô silence exhaussé.

Merci pour votre lecture si accueillante...

Cerf-volants,
Oiseaux dégrafés des ciels
Chargés de gris
Oiseaux mûrs,et
Les enfants pépient,
Vêtus de crépon,d air
Cerfs-volants,os arqués ,mais
C est la pluie aux abords des mains
Qui se donnent,
C est le grain parfumé
Des soleils conteurs.
Cerf-volants,
Aux vents à pas heureux,
Vents comme fils exacts,
Peau des soirs,des soirs déroulés.
Mes cerfs-volants.

.Où le feu me récolte.
.Un double corps s invente.
.Le temps s immerge dans le zéro.

Un bouquet pluvieux et de neige
La nuit molle des signes deau
Le galop poudré des chevaux
Brûler sa vie dans ce cortège.
-

Os poli, et toutes les mers s' y lisent .
...
Effilés,vos doigts comme une berceuse.
......
Lave enlevée,la musique surgit.
........
Atomes dandys,je parle de masques poudrés.
........
Le roi poétise,
La courtisane égraine loctave.
......
Milles étoiles ont péri entre M et I.
.......
La courbe chemine,les dragons,
Porteurs du feu séminal.
.......
Un corps suspendu dans leau
D Eblouissement
........

Vocalises des jours,ta bouche
Approche l oiseau limpide.

......
Filaments,à ces poignets,le souvenir de vous?
.......,
Une tendresse butinait la fleur de sa
Nuque.Il y eut un sanglot.
.......
Le vent s' efface,qui pourrait dire
Quels mondes il désaltère?
......,

Entre les soirs
Coule silence,
Parfois.
Il y eut
Un novembre aqueux,
Stupéfiant,
Dans sa virginité.
Hier,
Les portails nous
Frayent un langage
Vibrant dans la façon
Dinterroger le sable.
Novembre,
Vestibule de
Larges damiers,des
Pluies aux graines
Ternaires,
Dans le soir qui
Coule,
En silence.