concerto

Sèmes 

D’apparat 

 

Formes

Imbriquées 

De deux puzzles

Sans modèle

 

S’aimer   

A la bougie

 

Mais les matins

Ah! Le matin

Putain de jour et de soleil

On raque

On mendie 

Mais 

Tintin!

 

Nos yeux

Bégaient 

Dans les panneaux 

Dans les tombeaux 

 

On s’est foirés 

Moi surtout 

Enfin 

Toi

Si peu 

 

Alors voilà

Mes pieds c’est quoi?

Des baguettes

Qui frappent un tambour 

Bordé d’horizons

Et qui résonnent 

Pour ma tête 

 

Sourd que je suis

Tout signe en moi

Pantin de soi

 

Sauf que

Là 

Par le rideau du ciel

Je vois

Ces satanés nuages 

Gros de silences

Qui versent la saveur du temps

 

Le ciel en feu

Puis en charbon

Pour des petits éclats de diamant 

Beau rythme en effet.

Je me permets : à l’envi et non « à l’envie »

Pourquoi pas? Tant que ça suscite une émotion ou une réflexion qui permet à chacun de cheminer, c’est le principal. Merci de me lire en tout cas.

Ça remue! Merci!

Bleu
Intense
Et doux
 

Et les autres ?

Ornés de roux
Dilués au silice
Moirés de vert


Chacun son sommeil
Déambule

Sillages anciens
Mer vierge ou
Maquis

Vaisseaux d'Oedipe
Sans ancre
Jamais

Les yeux fermés à leau
Qui colore
Nos regards

Sous le rocher fécond
En Pince-océan

Zéro 

Sombre flaque

 

Sans ressort

Ça crie dans la nuit

Fait chaud 

 

Toutes ces têtes 

Connais pas 

Brisures de noir

 

Feuilleté de miettes

 

C’est là

Pas touche

 

Juste une cuillère 

Et ces bouts de rien

Qui dansent

 

Ou pas

Tout dépend 

Si ça saigne 

 

Qui sait

Sinon ?

 

Moins que zéro

Un pense-truc

Pour demain 

Oublié

Décidément, vous les sucrez...

La vitrine est si propre qu’on la devine à peine. En son milieu, un objet trône sur une panne verte. Des passants s'arrêtent, l'inspectent, puis furtivement se consultent pour reprendre la route, l‘œil marqué aux fers de leur étonnement.

 

En face, à la terrasse d'un café sans âge, des habitués pèsent la scène. Un ricane, la lèvre en guéridon sur un clavier grisâtre, quand aussitôt l'autre enchâssé dans une chaise éreintée l’en sermonne. Pour les calmer, un homme en robe et son compère barré d’une écharpe se dressent derrière eux et produisent de leur bouche des sons veloutés, tandis qu'un liquide sirupeux coule à flot au creux des verres comme de leur palais.
Un enfant, les mains sur la chaîne grasse de son vélo, les regarde boire. Sa gourde au goulot rosi et collant est vide. Il se demande s’il doit ou non la remplir avec l'eau cristalline de la petite fontaine qui chantonne timidement sur la place du marché brouhahanant entre les grenades rouges comme des gemmes

On a les fréquentations qu’on peut.

Il est content de lui. C’est le principe de sa secte.

La mort? D’où vous la connaissez et le chemin qui y mène quand on est en détresse respiratoire et réanimation? Des gens meurent parce que faute de moyens et en vertu de l’appréciation de leur état par des médecins, on renonce à les intuber.
Le nombre de personnes qui passent encore en réanimation est colossal vu nos moyens.
Mais bon si vous préférez glorifier la liberté de versifier le nez en l’air au détriment de ceux qui souffrent et de leur entourage ça vous regarde.
Quant aux experts et gouvernants, ils auront des comptes à rendre, mais là aujourd’hui, il n’y a pas d’autre issue et la majorité des pays suivent la même voie. Le monde entier est une secte sauf vous?

Pourquoi attendre? En Île de France et en Alsace on sait pourquoi.

Je mentionnais la phrase précédente où vous écrivez : on r’as fait sourire - a et pas as.

L’essence d’un ciel tremblé

S’étale sur la lame

 

Où chantera son poème ?

Ses notes vont et viennent

De rives inconnues

 

Une pluie de lumière 

Y traverse les étoiles 

Et s’agite au hasard des baies

 

Je ne te connais qu’à travers ma canne blanche

Quand ma peau te respire

Ne serait-il pas utile aux poèmes que nous nous signalions nos coquilles et à ceux qui compte les pieds, leur boitement ?