Votre texte m'a happé tout de suite, " de l'autre côté des paroles quotidiennes" , merci et bonne année à vous également !!
- M. de Saint-Michel aime ceci
Posté par Stagire - 03 janvier 2017 - 10:34
Votre texte m'a happé tout de suite, " de l'autre côté des paroles quotidiennes" , merci et bonne année à vous également !!
Posté par Stagire - 03 janvier 2017 - 10:27
Posté par Stagire - 31 décembre 2016 - 12:34
Posté par Stagire - 30 décembre 2016 - 10:23
Quand ma peau touche ta peau
Je découvre la caresse des possibles
Du bout de mes doigts posés sur ton bras
Une vaste douceur
Si vaste que le temps se fige
Pour mieux laisser suspendue
La douce sensation
De ma peau contre ta peau
Quand ta peau touche ma peau
Le flot des sensations se concentre
Mon regard s'échoue sur ta main
A peine posée sur moi
Et au creux de moi même je souris
Du plaisir délicat et secret
De ta peau contre ma peau
Posté par Stagire - 20 décembre 2016 - 02:37
Faut-il fuir le monde ou essayer (serait-ce une illusion?) de le changer?
Telle est la question ... j'alterne entre ces deux pôles, l'engagement puis le retrait, l'un et l'autre parsemés de doute.
Très beau poème, et son très bel hommage à la Vie inamissible...
nonobstant le Mal,
qui sévit encore et à travers le monde...
douces fêtes à Vous
hasia
Merci Hasia, douces fêtes à toi également.
Posté par Stagire - 20 décembre 2016 - 10:57
Posté par Stagire - 20 décembre 2016 - 10:50
La même litanie
Suit les pas des assassins
C'est le retour du deuil
Le retour des drapeaux
Et des petites bougies
Déposées sur le seuil
Cours cours
Ne te retourne pas
Laisse ce monde à ceux
Qui veulent le briser
Le nôtre est ailleurs
Le nôtre est bleu comme une orange
Il y a tant à faire
Prends ma main
Et regarde
On ne voit bien qu'avec le cœur
Nous irons par les chemins
Nous irons où tu voudras
Heureux comme avec une femme
Crois-moi
L'infini nous attend
Laisse ta peur au milieu du fracas
Laisse ta haine enterrée derrière toi
Ne te fais pas soldat
Tu nourrirais la bête
La vraie guerre est en toi
La vraie vie est ailleurs
Posté par Stagire - 19 décembre 2016 - 08:54
Il y a dans le métier d'enseignant quelque chose d'indispensable et d'infiniment précieux : pendre soin de ses élèves pour que petit à petit ils apprennent et réussissent chaque jour un peu mieux que la veille. Mais il y a aussi quelque chose d' infiniment triste et désagréable, c'est quand on s'aperçoit qu'on a négligé, parfois, cet indispensable.
Posté par Stagire - 17 décembre 2016 - 11:57
Les petits enfants jouent dans la cour,
Trois ans, ou peut-être quatre, ils courent.
L'un d'entre-eux s'en va s'aventurer
Dans un trou de la haie de laurier.
Un autre le rejoint en secret,
A petits pas ils montent au palais
Des douces aventures de l'enfance, entre la clôture et la haie.
Et c'est la jungle extraordinaire,
Le royaume de l'imaginaire...
Les explorateurs se font la belle
Sur les bords de l'école maternelle.
Sans le savoir, là, entre deux rires,
Ils fondent leur plus beaux souvenirs
Des douces aventures de l'enfance, entre la clôture et la haie.
Posté par Stagire - 14 décembre 2016 - 11:14
Merci de votre passage
Ces moments, si fréquents, où l'on ne pense pas, où nous ne sommes pas tendus vers quelque chose à dire, à faire ... Tous ces moments me donnent le vertige et m'interrogent. Qui suis-je, que suis-je à ces moments là ????
Posté par Stagire - 12 décembre 2016 - 10:00
Suspendu dans un moment vide
A l'arrêt les yeux ouverts
Ne voyant pas même l'absence
Immobilité de la durée
Comme un oubli de soi
Pas même l'appel d'un geste
Pas même une sensation
Puis de nouveau la conscience
Le premier mouvement et la première question
Que suis-je au monde à tous ces moments perdus
Posté par Stagire - 12 décembre 2016 - 09:15
Je suis touché en lisant votre texte d'une forme de nostalgie et de mélancolie, et ça me plaît
Posté par Stagire - 10 décembre 2016 - 08:24
Ça te tombe sur le dos, paf, et tu t'englues.
Et tu t'en veux. Tu t'en veux et tu t'englues encore plus. Car en plus de l'abattement voilà la honte de ta propre faiblesse, et paf, c'est l'accablement qui t'accable. Connement mais sûrement comme si tu t'étais pissé sur les pompes avant de monter dans le bus. Et c'est soudain ta vie entière qui pue la pisse, de ton premier cri à ta dernière érection.
Tu sais bien qu'il va falloir te reprendre, mais en attendant c'est de ton whisky irlandais que tu reprends, lui au moins il te réchauffe, et il te dilue. Grâce lui, pour un moment, tu t'englues plus légèrement, c'est déjà ça. Les autres ne te serviront à rien, la vie est belle et tout le toutim, ils vont te servir ce que tu leur servirais, de la merde avec des mots autour. Alors, le whisky se vide, et tu finis presque par en rire, tu ricanes de ton accablement, c'est bon signe. T'approches du seul moment qui compte, celui où tu tombes.
Posté par Stagire - 29 novembre 2016 - 09:07