La brume est monotone en ce soir d'automne.
Pourtant elle a à faire.
Les jardins, le matin, ruissellent de ses gouttes
Qui lentement s'en vont au soleil triomphant.
Elle envahit les plaines et les champs endormis,
Les rivières asséchées d'un été chaleureux
Qui a régné sur elles plus qu'il ne le fallait.
La brume est courageuse.
On la voit sur le lit d'un fleuve endolori
Léchant les bateaux blancs et leurs voiles muettes.
On l'aperçoit aussi prés d'un lac clément
Où glissent lentement les cygnes aux ailes blanches.
La brume se faufile au gré de ses humeurs.
Les toiles d'araignées l'accueillent avec douceur
Et dessinent avec elle des arrondis sans fin
Tels des ronds diaphanes dans l'air frais du matin.
Ô ma brume légère, continue ton chemin.
L'hiver est encore loin qui console ma peine.
En attendant demain qui viendra m'apaiser
Je te touche du cœur et laisse ta blancheur ainsi se reposer.
Brumes
La brume
Débuté par Brumes1, oct. 10 2007 08:00
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 10 octobre 2007 - 08:00
#2
Posté 10 octobre 2007 - 08:53
Quelques mots tendres au creux de ton oreille,
Embelliront chaque jour le moment de ton réveil,
Le vent chassera cette brume qui t'entoure,
Et ce sera,pour toi,le temps de l'Amour.
Bien à toi.
Embelliront chaque jour le moment de ton réveil,
Le vent chassera cette brume qui t'entoure,
Et ce sera,pour toi,le temps de l'Amour.
Bien à toi.
#3
Posté 10 octobre 2007 - 09:18
Pas un bruit dans la pénombre... lorsque soudain, adossée à l'horizon, elle apparut fraiche et délicieuse : La
Brume. J'ai aimé. Amitié
Brume. J'ai aimé. Amitié