TransfugePoèmes de Andrée Chedid Je vis tes yeux béants Où cessait le regard Aux tempes ces marques bleuâtres Condamnant tes pensées Tes lèvres se sont caillées Sur des paroles taries Le sang ne chantait plus Sous ton aveugle peau C'est alors que t'aimant Par-delà toute mort Je t'ai déraciné de ton corps révolu Pour te planter au cœur du mien. Poèmes d'Andrée Chedid Voir la liste complète des poètes |