Vi sonnet - SonnetSonnet / Poèmes de Louise Labé Je laisse apart Méduse ', et sa beauté. Qui transmuoit en pierre froide et dure Ceus qui prenoient à la voir trop de cure, Pour admirer plus grande nouveauté : Et reciter la douce cruauté De BELLE a SOY , qui fait bien plus grand'chose, Lors qu'en son tout grāce naļve enclose Veut eslargir sa douce privauté. Car d'un corps fait au comble de son mieus, Du vif mourant contoumement des yeus, A demi clos tournans le blanc en vue : Puis d'un soupir mignardement issant, Avant l'apas d'un souzris blandissant, Les regardans en soymesme transmue. |