- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Bords de Marne
04 September 2005 - 01:59 PM
Ennuyée du calme des forêts profondes
Tu voulais pour changer arpenter à vélo
Le cœur de la cité, là où le monde abonde.
Mais comment donc flâner au milieu des poteaux ?
D’abord des entrepôts aux immensités vaines,
Des sentiers inconnus, étranges et inquiétants
Pour enfin découvrir dans la Ville si pleine
La Marne qui s’étire au rythme d’un étang.
Les pêcheurs n’ont cure au rat crevé qui flotte
Et tu ne veux pas voir la mousse et l’immondice,
Car là où tu rends les canetons tremblotent
Le ciel est aux mouettes et les cygnes s’y glissent.
Des îlots en dérive s’échappent les hérons
Au passage des rameurs qui filent vers Joinville.
Les grands saules pleureurs nous cachent les maisons
Des amoureux du fleuve tournant dos à la Ville.
C’est sur Auroutourou que tu veux qu’on t’emmène
Une péniche bleue qui, non loin de l’écluse,
Fait rêver du balcon tous ceux du HLM
Aux errances fluviales loin de la vie recluse.
Vie de Trenet ou trainée de vie
02 September 2005 - 08:52 PM
Je chante,
Je chante soir et matin
Déchante
Sans espoir et chagrin
Boum, boum
J’ai le cœur qui fait boum
Bagdad et Londres font boum
Et le pétrole en plein boom
La mer qu’on voit danser
Le long des Golfes clairs
A des rejets troublants
La Mer
En Nouvelle Orléans
Douce France,
Le pays de mon enfance
Tes taudis sans importance
Flambent dans l’indifférence
Longtemps, longtemps
Après que les poètes
Eurent disparus
Leurs chansons cherchent encore
Une issue…
Je chante soir et matin
Déchante
Sans espoir et chagrin
Boum, boum
J’ai le cœur qui fait boum
Bagdad et Londres font boum
Et le pétrole en plein boom
La mer qu’on voit danser
Le long des Golfes clairs
A des rejets troublants
La Mer
En Nouvelle Orléans
Douce France,
Le pays de mon enfance
Tes taudis sans importance
Flambent dans l’indifférence
Longtemps, longtemps
Après que les poètes
Eurent disparus
Leurs chansons cherchent encore
Une issue…
Fable Tlpienne : L'Autruche, le Lombric et le Caméléon
28 August 2005 - 09:51 AM
Laissez moi vous conter la fable du poète :
D’une dispute un jour, Armoni fut troublé,
Les plaideurs virent à lui pour déclamer leur texte
Car chacun prétendait incarner le poète :
L’Autruche, le Lombric et le Caméléon
Tinrent devant leur juge à peu près ce langage :
De toute ma Hauteur, l’œil que j’ai bien rond
Livre à mes congénères les plus belles images.
J’ai la plus belle plume que je porte bien sage
Elle affole les femmes plantée dans leur corsage.
Le Lombric a son tour rampa jusqu’au prétoire :
Je suis un grand poète qui vit plus bas que Terre,
Chaque jour je la creuse, je connais ses déboires,
Ses drames, ses bassesses je les mange, les ingère.
Je suis un torturé, un-si-mâle-dans-sa- peau
Que je rampe, je Lapsus, pour cracher quelques mots.
Ce furent là ses derniers, car le caméléon
En guise de jugement l’avait gobé tout cru :
Je suis le seul poète, j’ Erre sur toutes passions,
Je vibre avec chacun dans sa vérité nue,
Je prends toutes leurs couleurs, leurs cris et tous les sons
Et j’en fais ma chanson avec délectation.
Après ces plaidoiries, quand Tim voulut conclure
Ces propos orageux, l’histoire devient moins sûre :
La tête dans le sable ou couleur de muraille
Chacun retint qu’il n’est que rimaille qui vaille.
D’une dispute un jour, Armoni fut troublé,
Les plaideurs virent à lui pour déclamer leur texte
Car chacun prétendait incarner le poète :
L’Autruche, le Lombric et le Caméléon
Tinrent devant leur juge à peu près ce langage :
De toute ma Hauteur, l’œil que j’ai bien rond
Livre à mes congénères les plus belles images.
J’ai la plus belle plume que je porte bien sage
Elle affole les femmes plantée dans leur corsage.
Le Lombric a son tour rampa jusqu’au prétoire :
Je suis un grand poète qui vit plus bas que Terre,
Chaque jour je la creuse, je connais ses déboires,
Ses drames, ses bassesses je les mange, les ingère.
Je suis un torturé, un-si-mâle-dans-sa- peau
Que je rampe, je Lapsus, pour cracher quelques mots.
Ce furent là ses derniers, car le caméléon
En guise de jugement l’avait gobé tout cru :
Je suis le seul poète, j’ Erre sur toutes passions,
Je vibre avec chacun dans sa vérité nue,
Je prends toutes leurs couleurs, leurs cris et tous les sons
Et j’en fais ma chanson avec délectation.
Après ces plaidoiries, quand Tim voulut conclure
Ces propos orageux, l’histoire devient moins sûre :
La tête dans le sable ou couleur de muraille
Chacun retint qu’il n’est que rimaille qui vaille.
La chevauchée fantastique
25 August 2005 - 09:14 PM
Arrive Mareva, fille de Matuka
Le Chaman vieillissant des pécheurs de baleines.
Le Lagon était rouge, Mareva s’emporta
Il fallait du secours ! elle courut hors d’haleine
Chercher le prompt renfort d’hommes de Matuka.
Matuka invoqua les mannes des ancêtres
La baleine échouée est fort mauvais présage.
Il chassa les requins qui voulaient se repaître
Mais il ne sut que faire de Dune et son message.
Elle ne bougeait plus, semblant se résigner
A perdre tout son sang après m’avoir sauvé.
Mareva est montée sur sa bosse en chantant
Une étrange chanson venue des temps anciens
Qui parle de baleine et d’un homme son amant,
Elle chantait pour lui et lui nageait si bien.
Mais un jour la baleine a choisi l’Océan
Elle a laissé son homme à terre loin des siens.
L’homme s’appelait Caïn, il voulut se venger.
Il apprit aux enfants la haine des baleines
Ils les pourchassent depuis de harpons acérés
Devenus sourds aux chants des lointaines sirènes.
Matuka a compris que la baleine bleue
Est venue de l’aïeule pour réparer ses torts
Apportant au rivage cet homme à demi-mort
Pour arrêter la guerre et offrir pour enjeu
La terre et l’océan unis au même sort.
Mareva est choisie pour forger cette alliance.
Après l’avoir soignée de toutes ses blessures
C’est sur le dos de Dune qu’elle poursuit son errance
Pour chanter à ses sœurs les noces du futur
De la terre et des flots la fin de la violence.
Le Chaman vieillissant des pécheurs de baleines.
Le Lagon était rouge, Mareva s’emporta
Il fallait du secours ! elle courut hors d’haleine
Chercher le prompt renfort d’hommes de Matuka.
Matuka invoqua les mannes des ancêtres
La baleine échouée est fort mauvais présage.
Il chassa les requins qui voulaient se repaître
Mais il ne sut que faire de Dune et son message.
Elle ne bougeait plus, semblant se résigner
A perdre tout son sang après m’avoir sauvé.
Mareva est montée sur sa bosse en chantant
Une étrange chanson venue des temps anciens
Qui parle de baleine et d’un homme son amant,
Elle chantait pour lui et lui nageait si bien.
Mais un jour la baleine a choisi l’Océan
Elle a laissé son homme à terre loin des siens.
L’homme s’appelait Caïn, il voulut se venger.
Il apprit aux enfants la haine des baleines
Ils les pourchassent depuis de harpons acérés
Devenus sourds aux chants des lointaines sirènes.
Matuka a compris que la baleine bleue
Est venue de l’aïeule pour réparer ses torts
Apportant au rivage cet homme à demi-mort
Pour arrêter la guerre et offrir pour enjeu
La terre et l’océan unis au même sort.
Mareva est choisie pour forger cette alliance.
Après l’avoir soignée de toutes ses blessures
C’est sur le dos de Dune qu’elle poursuit son errance
Pour chanter à ses sœurs les noces du futur
De la terre et des flots la fin de la violence.
les arts du lit
24 August 2005 - 11:15 AM
Toi qui dors lourdement sur les draps blancs écrus
Subrepticement vue par la fenêtre ouverte,
Il s’insinue tout vif, avec la peau si verte
Et sa langue fourchue contre ta jambe nue.
Ton sommeil agité de serpents, de boas
Qui soudain s’amplifient sous les sussurrements
D’une jungle d’effrois, proie d’un anaconda
A l’étreinte mortelle d’un impossible amant.
Ce cri à ton réveil, ton air épouvanté !
Cet intrus qui détale son crime perpétré !
Je vole à ton secours armé d’un bras vengeur.
Je crie et je poursuis caché sous une armoire
Ce reptile insolent, qui répand la terreur
Sur la belle endormie caressée du lézard.
Subrepticement vue par la fenêtre ouverte,
Il s’insinue tout vif, avec la peau si verte
Et sa langue fourchue contre ta jambe nue.
Ton sommeil agité de serpents, de boas
Qui soudain s’amplifient sous les sussurrements
D’une jungle d’effrois, proie d’un anaconda
A l’étreinte mortelle d’un impossible amant.
Ce cri à ton réveil, ton air épouvanté !
Cet intrus qui détale son crime perpétré !
Je vole à ton secours armé d’un bras vengeur.
Je crie et je poursuis caché sous une armoire
Ce reptile insolent, qui répand la terreur
Sur la belle endormie caressée du lézard.
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