Galy

Pourtant
Ton regard
Mendié aux passants

Je te cherche
Dans l'onctuosité pouilleuse des idoles

La chair des mots
Eclate sous les dents

Ne reste qu'un étrange mal

Et des milliers d'araignées pourpres
Filent les rues endeuillées de Paris

Il faut reprendre la route
Les chevilles
En charpie

Un sac d'aiguilles dans le dos
Du petit jour
Il pleut silence aux sillons
De tes griffures

Déclinaison
D'une femme en lisier

Odeur putride et suave
Des étés aux seins lourds

Collines de laine
Noyées d'amertume
Virgules oubliées des dieux

Quand
La pluie glacée s'embrase
Aux baïnes du ponant

Roule tangue vire
L'orage hors d'haleine
Sous les coups de boutoir
Des falaises

Ambrée

L'écorce assoiffée de ciel
Ne tient plus
Qu'à un fil

Un

L'équilibre vacille
Trop lourd
De l'amour pour quatre
Sous ses bretelles usées

Son chapiteau de papier

Boit la cambrure du soir
Chavire le bitume
En rouge
Et or

Lune l'avait prédit
La rousse boit
Se rompt

Les cèdres bloncs patinent la nuit
Le ressac de leur valse
Mourante

Sous la glace
Un chat
Asphyxiée