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Bernard Gabriel

Member Since 06 Feb 2004
Offline Last Active Oct 01 2006 07:16 PM
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Posts I've Made

In Topic: Rêves Dans Les étoiles

26 September 2006 - 04:35 PM

Elysa,

Laissons aller nos rêves portés pour les mots de nos poèmes….


Artemisa,

Comme je te comprends, allongé sur l’herbe l’âme dans les étoiles, je rêve souvent pour échapper aux tranchants du diamant de l’absolu. Oui je rêve souvent dans mon ciel de Provence, chargé d’absolu douceurs….


Merci de votre passage dans mes étoiles

Amicalement,

Bernard

In Topic: :mellow:

15 September 2006 - 09:55 AM

Citation (Pritos @ Sep 9 2006, 05:33 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Magnifique.


Manon,

Une magnifique prière adressée à ces êtres si chairs, qui maintenant demeurent en nous dans ce flaçon aux senteurs d'absence, parce qu'un jour nous les avons fait rentrer dans notre coeur pour avoir quelqu'un de plus à ne pas perdre.

Amicalement,

Bernard

In Topic: Rêves Dans Les étoiles

13 September 2006 - 03:57 PM

wldp

Il peut se vivre seulement en rêves…

Amicalement

Bernard

In Topic: Dans le vol des Goélands

29 September 2005 - 11:27 AM

Je sais de clairs instants
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands

Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants

Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni

La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond

Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais

Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »

Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul

Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps


Il fallait bien qu’un jour
L’inutile présence
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours

Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau

Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits

Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais

Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir

Et mes vies  …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris  …