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Bernard Gabriel

Member Since 06 Feb 2004
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Topics I've Started

Dans Le Vol Des Goélands

15 September 2006 - 08:01 AM

Je sais de clairs instants
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands

Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants

Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni

La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond

Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais

Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »

Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul

Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps

Il fallait bien qu’un jour,
Inutile présence,
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours

Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau

Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits

Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais

Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir

Ô, mes vies …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris …

Rêves Dans Les étoiles

12 September 2006 - 02:25 PM

J’aime ces instants
Egarés sur les chemins
Qui s’ouvrent célestes

Entre deux étoiles
Navigateur solitaire
Doucement je rêve

Guidé par Vénus
De par l’infini stellaire
J’ai croisé tes rêves

Au croissant de lune
Les voilà troubillonnant
Vers la voie lactée

Et l’âme dans l’âme
Dans l’ivresse de l’étreinte
Des rêves à deux

Je m'en vais vivre
L'absolu du verbe aimer
Célestes instants

Dans le vol des Goélands

29 September 2005 - 11:27 AM

Je sais de clairs instants
De pure certitude
Féconde solitude
Du vol des Goélands

Toujours seuls face aux vents
Seuls, entre mer et terre
Là haut, à la lisière
Du champ des cerfs-volants

Au fil encor unis
Oh ! oui, telle est mon âme
Singulière oriflamme
Et mon corps racorni

La vie, nous ne saurons
Jamais, Dieu m’a laissée,
Pour une autre odyssée
Me voilà vagabond

Par une nuit de mai
D’âme et chair déchirées
Comme étoiles aspirées
Dans ce Ciel, je renais

Il appartient à ceux
Qui ont dans leurs oreilles
Cette voix sans pareille
Leur mort ; « je ne te veux »

Aujourd’hui, je vais seul,
La voix de mon amie
Des ondes s’est tarie,
Celée dans son linceul

Elle m’a quitté séant
Pour me délivrer d’elle,
Sans son vol d’hirondelle
C’est enfin le printemps


Il fallait bien qu’un jour
L’inutile présence
Sur nos lèvres l’absence
De mots soit pour toujours

Pour aller tout en haut
Sa force, ell’m’a donnée,
Sa vie en fleur fanée
M’est un bien lourd fardeau

Incapable je suis
Navré et bien trop triste
De ne pouvoir altruiste
Enluminer ses nuits

Oui, aujourd’hui je sais,
Je suis et me sens libre
Et rien pour m’interdire
Les chemins où je vais

Je peux apercevoir
Ma vie enfin sans ombre
Sevrée de toute encombre
Et la paix pour espoir

Et mes vies  …
Là, sur ce palimpseste
Au relent bien funeste
Je les écris  …