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aramis

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C'était Au Liban

23 July 2006 - 02:56 AM

L'histoire se dénudait de son rang, tel de la mer son regard et puis culbutait son charme contre son mur et adossait ces ruines et puis, en vain, ce demain qui se dresse rien que pour une nuit, un désir… mais à quoi bon.
Je n'ai rien su entendre que des bombes et dire que je suis né dessus ou dessous mais qu'importe j'aime être entouré de massacre tel est mon désir moi le "Nabil"
Je me rappelle un frais désir, d'un vent drapant des drapeaux méditerranéens enfin c'était le chant de mes aïeux, des historiettes qu'on me chantait pour dormir et ne plus rien entendre ni un boum ni de Sapin sous son vent de fuite... oui fuir l'ennemi qui se dresse sur nos têtes avec ces aigles migrateurs on dirait qu'ils aiment voler...oui on vole les vies comme on vole dessus après à quoi bon de ne pas voler...Non, allez y messieurs, volez ne vous arrêtez point… ca me charme ce vol ca me fait revivre après .. ca me rappelle que je suis toujours détesté……………………
Désolé mais c'est ainsi...
Maintenant j'ose lever mon verre, jaunâtre par ce thé éblouissant qui me tente, bruni sur les pénombres des morts, c'est prés de ce cimetière où je me baladais tous mes jours d'insomnies enfin je m'habituais à ces lieux et me réservais un numéro par lequel on pourra m'appeler " 2000 et 2006 ; vous êtes condamnés pour avoir commis le meurtre le plus ignoble, celui d'exécuter des morts vivants "... bon ca se pourrait …mais jamais des morts vivants!!... je ne peux le faire et même si je le voulais je ne suis point armé moi le "Nabil" j' ai juste un motel et un magasin de parolier, et je viens juste de recruter un palefrenier, un laquais pour mes cavalcades et puis aussi un garde du cœur pour mes jours pénibles, mais enfin si Haïr le "Rice" de peur d'attraper le Béribéri était un crime oui et ca sera d'ailleurs le seul et toute sa catégorie confondue … celle du "Rice" bien sûr.. La première fois que j'en avais goûté c'était au proche orient...Exactement où? Ca me dépasse, je dirais l'Iran, l'Irak la Syrie ou peut être le Liban Oui c'est ça... ca me rafraîchit la mémoire... le temps où il ne faisait pas beau...celui des bombes écrémées... celui de ma jeunesse...un peu perdu dans ma mémoire...je voudrais tellement oublier...Mais ce goût …tant fané ne me quitte que pour faire rimer mon parolier... laquais ou pas c'est le temps de la cavalcade

Déclin

28 June 2006 - 01:35 AM

Déclin
De tout drapeau
De toute nation
Des clins
De bonheur
On dirait un court métrage
Mesuré au millimètre
Que le mètre ne connaît !
Sa sainteté n’ose croire que sa descendance ne saurait mesurer la gloire
Que le maître n’ose croire que toute cette redondance de descendance, mise en évidence par un mètre étalon au talon de son maître, ne saurait mettre la gloire sur le tableau international des nations au drapeau indéfini pour être uni sur le même drapeau des nations, non uni par la même gloire, à croire que le temps défini le déclin pour enfin réunir le baratin des autres sous l’emblème de « gloire au déclin » ou par simple omission « gloire au déclin des autres »

Le Poissonnier

16 June 2006 - 01:45 AM

Sur sa planche pondue d'ébéniste, il forgeait
Des implacables historiettes au clergé
Que poissonnier qu'il était, fier et débile
Visitait, orné d'anguille, l'édile
Qui tous les dimanches, à voix cousue, chantait
Dans sa glorieuse chapelle, sa majesté
Le regard accroché sous le sol, il se dénude
De la chapelle, du chant, de son hébétude
Enflant son sourire sur le beau poissonnier
Étouffant dans ses bras le poisson prisonnier
Et d'un regard hautain, devant le chant, s'incline
Tel du poissonnier, le poisson et l'amandine

Le Logis

13 June 2006 - 12:52 AM

Nulle fable n'éclaire

Ce lutin de  logis

Alors que  son calvaire

Soupçonne puis rougit

Que douleur d'infidèle,

De ce ton qui rugit  

Sur cette joue qui pèle

Le baiser assagit,

Du parolier imprime

La peur qui mugit

A quoi bon cette rime

Si elle ressurgit

à La Mémoire De Ma Defainte Mere

28 May 2006 - 10:33 PM

Brise mulâtre que l'épitre partage,
vous dépêche, Madame, honneur et hommage.
Car nul divin ne peut assiéger ce partant
Ni l'histoire ni même ces joyeux caftans.
Par courtoisie, dressant jaunâtre ainsi sa tente,
Sur les louanges d'une paix mystifiante
Puis les rumeurs qui accourent le caracul
de ses femmes bédouines, l'ombre du recul
Fauves s'impriment de festin et jouvence
Mais de mon cœur s'imprime et rougit la défiance
grandiose, rampe sur les pavots de l'oubli
Défait par amour, le moment oh! Du pourri
puis sur la douleur dictée, patauge et ronronne
Ainsi va la vie tant désirée qu'on savonne
Mais plus rien ne peut être simpliste et garant
Ni de la vastitude ni du pâturant
Et dire même que l'hoirie incertaine
Avec ses roses d'Eden, Dans une main hautaine
Ne feras immonde, que biaiser le patent
Dans son sourire, dissimuler l'impotent

Mère oh! Mère je te rends un hommage
Pour tes sourires nourrissants mon adage