inanna

Quelque part en moi,
le temps s'est arrêté.
Quelque part là bas,
c'est comme un adieu.
J'ai perdu , sans savoir comment retrouver le soleil,
qui faisait de ma vie , la vie tout simplement.
Ou suis-je maintenant?
ou suis-je ? quand je prie sans y croire;
Quand je hurle de douleur sans ne plus jamais pleurer;
Quand je vois ce mal qui m'entoure, ou suis-je suis?
Si je ne sais plus me révolter!
C'est une étrange peine , sans larmes et sans haine,
sans mots , juste le silence,
le silence qui s'avance , qui foudroye,
qui fait mal et torture l'esprit.
Moi j'me suis perdue quelque part là -bas , quelque part en moi,
au plus sombre de mon âme , je me suis arrêtée.
Là ou l'espoir n'éxiste pas,
et je ne ressens plus rien, que cette peine infinit.
J'ai beau prier pour m'en sortir, je suis tombée là-bas
si loin , il y a si longtemps déjà.
Et pourtant le temps n'efface rien
j avais beau fuire pour oublier, rien , non rien
ni personne , pas même moi n'ai pu effacer,
mon esprit bafoué.
Il n'y à plus aucun courage, plus aucune force.
Je ne peux voir que de la tristesse dans mes yeux
et mon âme, seulement de la tristesse.

un jour dans mon coeur , il y avait une rose;
Aujourd'hui il n'en reste que les épines

Si tu dois revenir, fais le maintenant,
pendant que mes mains te réclament encore,
tant que mon coeur te pleure encore,
que mes yeux restent fermés ,sur ce que tu m'as fait !
avant qu'il ne soit trop tard.

Si tu dois revenir, fais le maintenant,
tant que tu sais encore me faire souffrir
tant qu'il me reste encore ce soupire
quand tes mots me consolent du pire

mourir juste une nuit,
effacer les ombres de ma vie,
de la haut me percevoir de l'autre côté,
mourir juste aujourd'hui
et demain renaître à la vie,pour peut être prendre tout son sens, pour peut être ,mieux me retrouver.
essayer, essayer de sauver ,le peu qu'il reste d'espoir ,
dans cette vie ou plus rien n'à de sens.
Mainte et mainte fois, je me suis accrochée,
à des choses mélanges de poussière, au gout si amer,
aujourd'hui je décroche, pour peut être atteindre la lumière
qui jusqu'ici m'était éphémère.
Mourir juste une nuit,
effacer les ombres de ma vie,
mourir juste aujourd'hui
et demain renaître à la vie,
pour comprendre et peut être lui donner tout son sens,
sentir l'absence et comprendre enfin, peut être...
apprendre à aimer, à danse et a rire ,peut être...

et si tu m'aimais

et si tu m'aimais, tu serais là à m' attendre ,
à pleurer comme je pleure à tant vouloir te gagner,
tu viendrais chaque jour rien que pour m'entendre,
juste pour savoir si je vais bien,
juste pour me prendre la main.

et si tu m'aimais , mon coeur irai bien mieux,
mes prières chaques jours ne porterai plus les larmes,
je sais bien, peut -être même moins le charme,
car l'amour est tellement plus fort , quand on sait que jamais on ne pourra l'arracher,
à celui que l'on pleure , à celui que que l'on meurt, jusque dans l'âme on se sent déchiré.

Et si tu m'aimais, tu serais là,
et je serai vivante dans ton corps qui me hante.
Mais je ne suis qu'une ombre,
un rien qui te frole simplement,
un rien qui me tue pourtant.
car rien, non je ne suis rien sans amour.

Et si tu m'aimais , je verrai dans tes yeux, ce que je vois dans les miens,
l'éteincelle qui consumme ,mon coeur qui bascule,
vers un drôle de chemin.
Et si tu m'aimais...mais je ne crois plus à rien