Tu montres tes seins chaque jour à trois cent millions de personnes
T'as touché combien pour ça ?
On te connaît dans ton quartier ?
On te reconnaît ?
Ca fait quoi ?
Ca te fait quoi de penser à ces centaines de mecs, ces milliers d'ados que tu excites ?
Et ces milliers de filles qui te jalousent, parce qu'elles n'en ont pas assez, ou se trouvent affreuses ?
Tu sais que Marilyn est morte (ça fait un bail – plus de quarante ans) ?
Ca te fait quoi de ressembler à une morte ?
Tu crois qu'elles penseront à toi quand elles mettront un parfum, quand elles l'achèteront ?
Si ça se trouve tu sens des aisselles (je plaisante – j'imagine que tu es une fille soignée, bien proprette, qui t'astiques avant de te faire flasher sous la chaleur des sunlights.)
On voit pas que tu transpires sur les photos.
C'est un drôle de métier quand même.
Si elles savaient, toutes les gonzesses qui t'envient, elles trouveraient peut-être que t'es pas cher payée.
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: le hamster
Community Stats
- Group TLPsien
- Active Posts 1,453
- Profile Views 21,133
- Member Title à poil laineux
- Age Age Unknown
- Birthday Birthday Unknown
-
Gender
Not Telling
-
Location
le joli 9/3
Previous Fields
-
Parcours poétique
Du point A au point B, en passant par le point G naturellement (c'est le meilleur... enfin c'est surtout elle qui le dit, mais bon, je lui fais confiance)
0
Neutral
User Tools
Topics I've Started
La Fille Glamour Du Parfum
18 December 2006 - 02:38 PM
Une Muse Fauve
05 December 2006 - 12:16 PM
Le chasse-marée remontait la route
A pas chassés
Tu jouais sans conviction une marelle appliquée
Au Vésinet
C'était le jour où je passais le bac
On s'amusait à jeter les canards endormis dans la rivière
Il y avait une rousse avec un accent étrange et élégant
Une fille belle et brillantissime
Elle m'avait tendu les yeux et ses mains
Qui faisaient des flash
Avec une chaleur incroyable et gratuite
Longtemps après j'écrivais dans les trains
Sur son souvenir
De rien me disait-elle
C'est tout naturel
Que pouvait-il bien y avoir d'attirant chez moi
Mon air d'intellectuel
Promis à un bel avenir
Un éclair
Un sourire
Moi je pensais à son avenir à elle
J'y ai longtemps pensé
Je regrette l'odeur de pommes de mon enfance
Et les filles qui me faisaient rêver
A pas chassés
Tu jouais sans conviction une marelle appliquée
Au Vésinet
C'était le jour où je passais le bac
On s'amusait à jeter les canards endormis dans la rivière
Il y avait une rousse avec un accent étrange et élégant
Une fille belle et brillantissime
Elle m'avait tendu les yeux et ses mains
Qui faisaient des flash
Avec une chaleur incroyable et gratuite
Longtemps après j'écrivais dans les trains
Sur son souvenir
De rien me disait-elle
C'est tout naturel
Que pouvait-il bien y avoir d'attirant chez moi
Mon air d'intellectuel
Promis à un bel avenir
Un éclair
Un sourire
Moi je pensais à son avenir à elle
J'y ai longtemps pensé
Je regrette l'odeur de pommes de mon enfance
Et les filles qui me faisaient rêver
Le Beau Temps Ne Dure Jamais
27 November 2006 - 03:29 PM
Quel rapport entre Bartholin et l'heure tardive
Georgia in my mind
«Appelle-moi quand t'arrives»
Toujours la même tirade depuis des années
Tu sais que j'ai le sens de l'observation
Des nombres et des images
Qu'on épluche en rêve
Et la mémoire du réel
Incommensurable
Pas besoin d'un chronomètre pour mesurer le temps
Où tu m'as manqué
Toutes ces nuits sans lune
Ces nuits sans âme
Ou l'ombre d'un cri
Comme un râle sortant de mon cerveau malade
Le soleil se levait sur le terminal 1
Et je baillais sans fin
En cache-misère
On sous-estime toujours le prix de ce qu'on n'a pas eu.
Georgia in my mind
«Appelle-moi quand t'arrives»
Toujours la même tirade depuis des années
Tu sais que j'ai le sens de l'observation
Des nombres et des images
Qu'on épluche en rêve
Et la mémoire du réel
Incommensurable
Pas besoin d'un chronomètre pour mesurer le temps
Où tu m'as manqué
Toutes ces nuits sans lune
Ces nuits sans âme
Ou l'ombre d'un cri
Comme un râle sortant de mon cerveau malade
Le soleil se levait sur le terminal 1
Et je baillais sans fin
En cache-misère
On sous-estime toujours le prix de ce qu'on n'a pas eu.
Apologie Des Gros Culs
27 November 2006 - 02:30 PM
Quoi de plus beau au monde
Qu'un cul comme un 44 tonnes
Posé sur des hanches
Avec majesté
Un monument de chair
Qu'on voit rouler
En rythme de houle
Quoi de plus beau au monde
Que ce qui lui ressemble
(Orbi terrarum)
Qui fascine plus les hommes
Que la blanche lune
Que la miche de bon pain
Que l'ouvrier façonne
Quoi de plus beau au monde
Que cette pêche imposante
Qui invite au silence
Religieux
Qui dans la rue nous précède
Que l'on épluche en rêve
Le souffle retenu
Emu aux larmes
Combat perdu d'avance.
Qu'un cul comme un 44 tonnes
Posé sur des hanches
Avec majesté
Un monument de chair
Qu'on voit rouler
En rythme de houle
Quoi de plus beau au monde
Que ce qui lui ressemble
(Orbi terrarum)
Qui fascine plus les hommes
Que la blanche lune
Que la miche de bon pain
Que l'ouvrier façonne
Quoi de plus beau au monde
Que cette pêche imposante
Qui invite au silence
Religieux
Qui dans la rue nous précède
Que l'on épluche en rêve
Le souffle retenu
Emu aux larmes
Combat perdu d'avance.
Un Moment (particulier)
22 November 2006 - 10:11 AM
Il y a si longtemps que je n'avais vu les étoiles
Les rues sont encore endormies
La mélancolie nous avait quittés il y a peu
Sans faire d'histoires
Comme ça à l'heure éclose
Les souvenirs compilés me revenaient par moments
Entre les flashs perdurés et les sandwichs d'images
Jamais évanouies
Toute une vie sédimentée
Sait-on toujours ce qui passe dans la tête d'un homme
A chaque instant
A part une balle perdue
Qui coupe court à la réflexion
Aux interrogations
Le café d'hier avait le goût d'hier
Celui d'aujourd'hui pas celui de demain
Demain disais-tu
Demain
Si plus tard
L'expérience interdite
Du futur
L'inédite expérience
De l'avenir
En avance
De phase
Dépassait
La raison
C'était un temps propice à la réflexion
Un moment privilégié et fertile
Une suspension
Une parenthèse dans l'espace
On sentait l'odeur du café frais dans l'escalier
Et on imaginait le chaleureux petit déjeuner avec des inconnus
Porte ouverte sur une nouvelle vie
Porte fermée sur un autre monde.
Les rues sont encore endormies
La mélancolie nous avait quittés il y a peu
Sans faire d'histoires
Comme ça à l'heure éclose
Les souvenirs compilés me revenaient par moments
Entre les flashs perdurés et les sandwichs d'images
Jamais évanouies
Toute une vie sédimentée
Sait-on toujours ce qui passe dans la tête d'un homme
A chaque instant
A part une balle perdue
Qui coupe court à la réflexion
Aux interrogations
Le café d'hier avait le goût d'hier
Celui d'aujourd'hui pas celui de demain
Demain disais-tu
Demain
Si plus tard
L'expérience interdite
Du futur
L'inédite expérience
De l'avenir
En avance
De phase
Dépassait
La raison
C'était un temps propice à la réflexion
Un moment privilégié et fertile
Une suspension
Une parenthèse dans l'espace
On sentait l'odeur du café frais dans l'escalier
Et on imaginait le chaleureux petit déjeuner avec des inconnus
Porte ouverte sur une nouvelle vie
Porte fermée sur un autre monde.
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
- → Viewing Profile: Topics: le hamster
- Privacy Policy
- Poésie française ·