- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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In Topic: Poème Du Livre
04 July 2006 - 03:24 PM
Merci Gaston. Ca fait plaisir de trouver un défenseur de la lecture !
In Topic: Poème Du Livre
30 June 2006 - 02:38 PM
Bonjour à tous ! Cela fait un bail que je n'avais plus eu le temps d'écrire. En plus je n'ai plus Internet, alors je vais en bibliothèque tous les vendredis. Je me reconnecte au plutôt vendredi prochain...
In Topic: Fin du monde
18 August 2005 - 06:26 PM
Fin du monde
Dieu regardait souvent le monde des humains
Et disait, inquiet, submergé de tristesse :
« Nous qui avons conçu l’univers de nos mains,
Mon vieux cœur, l’entends-tu ruminer sa détresse ?
Il est de tristes jours où j’aimerais brûler
A jamais ce trésor que j’espérais sans faille ;
Et toi, homme, mon fils, te désarticuler
Pour t’empêcher de lui faire encore une entaille.
Regardons-le mourir lentement dans l’horreur,
Mon cœur, ce paradis autrefois grandiose !
La chair de notre chair, l’homme, a commis l’erreur
De défier le froid du bougon Pluviôse,
De chasser l’animal jusqu’à l’extinction,
De toute la nature user trop de l’essence !
Mon cœur, n’avions-nous pas, dès sa conception,
Pourvu à ses besoin et à sa connaissance ? »
L’homme se moquait bien de ces mots préventifs,
Et lorsque le climat connut des pics intenses,
A aucun moment, il n’eut les yeux attentifs,
Sur un écran quelconque ou d’autres références ;
Et vint l’explosion, suffocante et sans fin !
L’homme hurla vers le ciel une chanson ignoble ;
Le Père, désolé, lui répondit : « Enfin !
Tu comprendras ainsi ce qu’était ton vignoble ! »
Dieu regardait souvent le monde des humains
Et disait, inquiet, submergé de tristesse :
« Nous qui avons conçu l’univers de nos mains,
Mon vieux cœur, l’entends-tu ruminer sa détresse ?
Il est de tristes jours où j’aimerais brûler
A jamais ce trésor que j’espérais sans faille ;
Et toi, homme, mon fils, te désarticuler
Pour t’empêcher de lui faire encore une entaille.
Regardons-le mourir lentement dans l’horreur,
Mon cœur, ce paradis autrefois grandiose !
La chair de notre chair, l’homme, a commis l’erreur
De défier le froid du bougon Pluviôse,
De chasser l’animal jusqu’à l’extinction,
De toute la nature user trop de l’essence !
Mon cœur, n’avions-nous pas, dès sa conception,
Pourvu à ses besoin et à sa connaissance ? »
L’homme se moquait bien de ces mots préventifs,
Et lorsque le climat connut des pics intenses,
A aucun moment, il n’eut les yeux attentifs,
Sur un écran quelconque ou d’autres références ;
Et vint l’explosion, suffocante et sans fin !
L’homme hurla vers le ciel une chanson ignoble ;
Le Père, désolé, lui répondit : « Enfin !
Tu comprendras ainsi ce qu’était ton vignoble ! »
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