LA GEOGRAFILLE
A Tananarive
Là bas sur la rive
Ta nana arrive
Et à Miami
Maureen et Amy
Font amie amie
Grâciles en Sicile
Pour six vieux fossiles
Six filles jouent des cils
Debout à Assise
Et penchées à Pise
Elles trient leur valise
Tandis qu’à Séville
Emplies d’idées viles
Sept filles filent en ville
En mairie de Paris
En gris par pari
Huit filles se marient
Assises à Manille
Vendant leur vanille
Dix filles en guenilles
En file près du Nil
Après bien des miles
Mille filles pillent le mil
Voici Port Louis
Au lit ébloui
P’tit Louis relit
……
Sa géografille !
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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La Géografille
11 November 2006 - 10:28 PM
Jeu D'émaux
11 November 2006 - 10:27 PM
JEUX D’EMAUX
Emaux et camées
Bijoux réclamés
Par la femme aimée
Emaux et camées
Parent la femme aimée
En fourreau lamé
Emaux et camées
De la femme aimés
Peut-on la blâmer ?
Emaux et camées
Bijoux déclamés
Bréviaire des paumés
Emaux et camées
Les mots d’un camé
Prévert des paumés
Emaux et camées
La saveur d’aimer
Amère des paumés.
Emaux et camées
Bijoux acclamés
La saveur des mets
Emaux et camées
Les maux des camées
Les douleurs nommées
Emaux et camées
Les couleurs gommées
Le malheur d’aimer.
Emaux et camées
Bijoux réclamés
Par la femme aimée
Emaux et camées
Parent la femme aimée
En fourreau lamé
Emaux et camées
De la femme aimés
Peut-on la blâmer ?
Emaux et camées
Bijoux déclamés
Bréviaire des paumés
Emaux et camées
Les mots d’un camé
Prévert des paumés
Emaux et camées
La saveur d’aimer
Amère des paumés.
Emaux et camées
Bijoux acclamés
La saveur des mets
Emaux et camées
Les maux des camées
Les douleurs nommées
Emaux et camées
Les couleurs gommées
Le malheur d’aimer.
La Sirène
09 September 2006 - 10:50 PM
LA SIRENE
De l’homme et du poisson monstrueux métissage
La troublante sirène chante son amertume
Et délivre aux marins un langoureux message
Oubliant ses écailles sous la robe d’écume
Un soir un jeune mousse au travers de la brume
Aperçoit la démone à l’allure trop sage
Le visage à la brise intensément il hume
Les effluves émanant du délicieux corsage
La sublime musique est douce à son ouïe
Tandis qu’il contemple la poitrine d’albâtre
Mais tandis qu’il abaisse son regard ébloui
Il ne sait que son cœur va s’arrêter de battre
Avide d’ approcher les redoutables appâts
Le pauvre matelot qui se sentait trop seul
A basculé rêveur de la vie à trépas
Drapé dans l’océan son liquide linceul
La belle tentatrice des solitaires errants
Laissant filer son chant sur les ailes du vent
Et sombrer le noyé bercé par les courants
S’est alors assoupie sur le gaillard d’avant
De l’homme et du poisson monstrueux métissage
La troublante sirène chante son amertume
Et délivre aux marins un langoureux message
Oubliant ses écailles sous la robe d’écume
Un soir un jeune mousse au travers de la brume
Aperçoit la démone à l’allure trop sage
Le visage à la brise intensément il hume
Les effluves émanant du délicieux corsage
La sublime musique est douce à son ouïe
Tandis qu’il contemple la poitrine d’albâtre
Mais tandis qu’il abaisse son regard ébloui
Il ne sait que son cœur va s’arrêter de battre
Avide d’ approcher les redoutables appâts
Le pauvre matelot qui se sentait trop seul
A basculé rêveur de la vie à trépas
Drapé dans l’océan son liquide linceul
La belle tentatrice des solitaires errants
Laissant filer son chant sur les ailes du vent
Et sombrer le noyé bercé par les courants
S’est alors assoupie sur le gaillard d’avant
Hommage A Ma Souris
10 April 2006 - 04:59 PM
Hommage à ma souris
Le soir pour m’évader de ce monde trop gris
Je rejoins impatient ma très jolie souris ;
Quand mon doigt maladroit et crispé la titille
Sur son beau tapis bleu elle roule et frétille.
Alors mes bons amis, quelle joie, quelle fête
De caresser songeur des courbes aussi parfaites
Et puis soudainement de murmurer « vas-y »
Pour rejoindre d’un clic, Toute la poésie.
Bien docile et soumise, elle ouvre la fenêtre
Tandis que dans le site, doucement je pénètre
Découvrant ce royaume riche d’alexandrins
Que publient chaque jour, princes et malandrins.
Elle aime se blottir dans le creux de ma main
Tandis que d’un récit, je parcours le chemin
Puis pour dissimuler cet émoi qui s’accroît
Elle sort du fichier , cliquant sur une croix.
Tapotant du mulot, le petit museau pâle
Il est temps de quitter le salon principal ;
Ma quiétude revient alors à tire d’ailes
Après cette ballade en pays virtuel .
Le soir pour m’évader de ce monde trop gris
Je rejoins impatient ma très jolie souris ;
Quand mon doigt maladroit et crispé la titille
Sur son beau tapis bleu elle roule et frétille.
Alors mes bons amis, quelle joie, quelle fête
De caresser songeur des courbes aussi parfaites
Et puis soudainement de murmurer « vas-y »
Pour rejoindre d’un clic, Toute la poésie.
Bien docile et soumise, elle ouvre la fenêtre
Tandis que dans le site, doucement je pénètre
Découvrant ce royaume riche d’alexandrins
Que publient chaque jour, princes et malandrins.
Elle aime se blottir dans le creux de ma main
Tandis que d’un récit, je parcours le chemin
Puis pour dissimuler cet émoi qui s’accroît
Elle sort du fichier , cliquant sur une croix.
Tapotant du mulot, le petit museau pâle
Il est temps de quitter le salon principal ;
Ma quiétude revient alors à tire d’ailes
Après cette ballade en pays virtuel .
Le Dernier Train
10 March 2006 - 06:33 PM
Le dernier train
Malgré le vent glacial dans ce tunnel étroit
Décollant des parois quelques fleurs de givre
C’est sans un tremblement qu’il renonçait à vivre
Espérant que bientôt il ne fasse plus froid
Tandis qu’il s’allongeait calmement sur les rails
Récitant un passé de bosses et de plaies
Ses yeux restés ouverts, sereins ont contemplé
Au loin glissant vers lui le long serpent corail
Malgré le vent glacial dans ce tunnel étroit
Décollant des parois quelques fleurs de givre
C’est sans un tremblement qu’il renonçait à vivre
Espérant que bientôt il ne fasse plus froid
Tandis qu’il s’allongeait calmement sur les rails
Récitant un passé de bosses et de plaies
Ses yeux restés ouverts, sereins ont contemplé
Au loin glissant vers lui le long serpent corail
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