Un grandiose églantier pousse au milieu du pré
Son feuillage est taché d’un camaïeu de rose
Mon esprit vagabonde entre poème et prose
Quand il hante éperdu le vignoble épampré
Un rosier se déploie en pastel empourpré
Dans un jardin d’été qu’un crépuscule arrose
Mon âme esseulée erre en une onde morose
Sous l’orage insolent dont le ciel est diapré
Porté par l’acacia, la ronce et l’aubépine
Le pétale est joli qui occulte l’épine
Aux poisons plus violents qu’un barbelé de fer
Il me faut désormais que mon secret vous livre
J’ai su hier encore alors que j’étais ivre
Que la femme est conçue aux forges de l’enfer.
31 octobre 2006
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Epine
01 November 2006 - 04:13 AM
Qu'est-ce Demain ?
04 October 2006 - 09:05 PM
Qu'est-ce demain ? Qu'importe hier ? Aujourd'hui compte
Aujourd'hui nous savons ce que c'est qu'aujourd'hui
Un jour viendra le temps de la mort que l'on fuit
Oublions le passé de la peine et la honte
Profitons des rayons quand la lumière monte
Car après le Soleil descend sombre la nuit
Rions vite rions vient l'ombre de l'ennui
Faisons mon amie fi de ce que l'on raconte
Aujourd'hui j'ai quarante hier environ vingt
Avant que j'aie soixante enivrons-nous de vin
Levons la coupe pleine aux femmes que j'endure
Ta vie n'est qu'un instant figé dans le destin
Quand la mienne est le fruit d'un plaisir clandestin
Profitons des amours si tant est qu'elles durent.
30 septembre 2006
Aujourd'hui nous savons ce que c'est qu'aujourd'hui
Un jour viendra le temps de la mort que l'on fuit
Oublions le passé de la peine et la honte
Profitons des rayons quand la lumière monte
Car après le Soleil descend sombre la nuit
Rions vite rions vient l'ombre de l'ennui
Faisons mon amie fi de ce que l'on raconte
Aujourd'hui j'ai quarante hier environ vingt
Avant que j'aie soixante enivrons-nous de vin
Levons la coupe pleine aux femmes que j'endure
Ta vie n'est qu'un instant figé dans le destin
Quand la mienne est le fruit d'un plaisir clandestin
Profitons des amours si tant est qu'elles durent.
30 septembre 2006
Un Soir De Juillet
26 September 2006 - 11:21 PM
J’aurais voulu cent fois t’aimer jusqu’au matin
Déposer mes baisers au creux de ton épaule
Eclairer ton sourire avec un verbe drôle
Et user mon regard à ta peau de satin
Je t’aurais dit les mots qu’on prononce en latin
Les phrases composées d’un souffle sans contrôle
Et le frisson léger de l’ange qui nous frôle
Aurait de nos cheveux mêlé l’éclat châtain
J’aurais d’une caresse affectueuse et lente
Effleuré cet endroit qui fait ta vie troublante
Et qui donne à la mienne un instant de bonheur
Mais un soir de juillet où je t’avais revue
Que mon esprit brûlait d’un mal empoisonneur
Tu m’as dit au revoir et n’es plus revenue.
27 septembre 2006
Déposer mes baisers au creux de ton épaule
Eclairer ton sourire avec un verbe drôle
Et user mon regard à ta peau de satin
Je t’aurais dit les mots qu’on prononce en latin
Les phrases composées d’un souffle sans contrôle
Et le frisson léger de l’ange qui nous frôle
Aurait de nos cheveux mêlé l’éclat châtain
J’aurais d’une caresse affectueuse et lente
Effleuré cet endroit qui fait ta vie troublante
Et qui donne à la mienne un instant de bonheur
Mais un soir de juillet où je t’avais revue
Que mon esprit brûlait d’un mal empoisonneur
Tu m’as dit au revoir et n’es plus revenue.
27 septembre 2006
Accablé
28 August 2006 - 09:06 PM
Accablé par l'air lourd d'un mois de canicule
Il pleurait dans le soir la femme qu’il aimait
Il froissait dans sa main un petit fascicule
Où s’écrivait sa peine en des mots qui rimaient
Il avait le regard noyé des hommes tristes
Et au fond de son cœur l’effroi des hommes seuls
Il laissait s’envoler ses douleurs paroxystes
Au vent brûlant chargé du parfum des tilleuls
Mais parfois le destin rend l'intrigue mutine
Et deux êtres perdus ne se connaissant pas
Marchant dans une nuit que la Lune satine
Se croisent dans la ville au hasard de leurs pas
Elle a les cheveux longs et les mèches rebelles
Sa jupe est un peu courte à cet instant du soir
Elle a peut-être envie qu’on voit ses jambes belles
Ou ses cuisses bronzées serrées dans un bas noir
Il la suit sans y croire et voit qu'elle regarde
Sa joue où la tristesse a coloré la peau
Son esprit se confond d’une pensée gaillarde
Qui fait croître en son cœur le rythme et le tempo
Ses cheveux sont si fins. Comment est-ce possible ?
Une échancrure au cou surélève ses seins
Il donne une raison à son âme sensible :
Approcher au plus près la courbe de ses reins !
Il lui dit : « S’il vous plaît, vos doigts ! que je les baise
Et les porte à mon front éprouvé par le sort
Votre parfum m’affole et votre peau m’apaise
Je veux m’y amarrer comme un yacht à son port. »
« Vos yeux comme un miroir, mon ami, répond-elle,
Sont un gouffre incroyable empli d’un long désir
J’y plonge volontiers mes dessous de dentelle
Pour y gagner le droit d’en goûter le plaisir ».
« Bras dessus bras dessous, promenons-nous, Madame,
Nous danserons la nuit, nous dormirons le jour,
Je brûlerai ma vie à vos yeux qui m’enflamment
Attendant le moment où nous ferons l'amour. »
Elle ne répond pas ce soir de canicule.
Et - soudain - lui dit : « oui ! ». Son désir au zénith !
« J’oublie sous tes baisers la femme ridicule
Qui m’avait enchaîné à son cœur de granit »
« Oublie-la ! Viens plutôt poser sur ma poitrine
Tes lèvres car j’y sens ton souffle rauque et chaud
Ta langue a le sucré doux de la mandarine
Et tes dents le tranchant juste comme il me faut
Mordille un tantinet mon téton qui s’érige
Dégrafe de deux doigts ce qui peut te gêner
Et j’irai pour ma part où l’amour me dirige
Ce n’est pas un bouton qui pourra me freiner »
On pourra deviner la suite de l’histoire
Une voiture un banc une chambre un hôtel
Un baiser qui procure un cri libératoire
Un geste qui conduit au bonheur immortel
Un homme et une femme au milieu de la ville
Un amour passionné qui ne se dément pas
Une histoire étonnante où se forme une idylle
Ils se sont rencontrés au hasard de leurs pas
La nuit n’est pas trop lente aux amants qui s’adorent
Les volets sont fermés lorsque passent les jours
Et puisque ce poème est long il faut le clore
Je pense encore à toi et je t’aime toujours.
28 août 2006
Il pleurait dans le soir la femme qu’il aimait
Il froissait dans sa main un petit fascicule
Où s’écrivait sa peine en des mots qui rimaient
Il avait le regard noyé des hommes tristes
Et au fond de son cœur l’effroi des hommes seuls
Il laissait s’envoler ses douleurs paroxystes
Au vent brûlant chargé du parfum des tilleuls
Mais parfois le destin rend l'intrigue mutine
Et deux êtres perdus ne se connaissant pas
Marchant dans une nuit que la Lune satine
Se croisent dans la ville au hasard de leurs pas
Elle a les cheveux longs et les mèches rebelles
Sa jupe est un peu courte à cet instant du soir
Elle a peut-être envie qu’on voit ses jambes belles
Ou ses cuisses bronzées serrées dans un bas noir
Il la suit sans y croire et voit qu'elle regarde
Sa joue où la tristesse a coloré la peau
Son esprit se confond d’une pensée gaillarde
Qui fait croître en son cœur le rythme et le tempo
Ses cheveux sont si fins. Comment est-ce possible ?
Une échancrure au cou surélève ses seins
Il donne une raison à son âme sensible :
Approcher au plus près la courbe de ses reins !
Il lui dit : « S’il vous plaît, vos doigts ! que je les baise
Et les porte à mon front éprouvé par le sort
Votre parfum m’affole et votre peau m’apaise
Je veux m’y amarrer comme un yacht à son port. »
« Vos yeux comme un miroir, mon ami, répond-elle,
Sont un gouffre incroyable empli d’un long désir
J’y plonge volontiers mes dessous de dentelle
Pour y gagner le droit d’en goûter le plaisir ».
« Bras dessus bras dessous, promenons-nous, Madame,
Nous danserons la nuit, nous dormirons le jour,
Je brûlerai ma vie à vos yeux qui m’enflamment
Attendant le moment où nous ferons l'amour. »
Elle ne répond pas ce soir de canicule.
Et - soudain - lui dit : « oui ! ». Son désir au zénith !
« J’oublie sous tes baisers la femme ridicule
Qui m’avait enchaîné à son cœur de granit »
« Oublie-la ! Viens plutôt poser sur ma poitrine
Tes lèvres car j’y sens ton souffle rauque et chaud
Ta langue a le sucré doux de la mandarine
Et tes dents le tranchant juste comme il me faut
Mordille un tantinet mon téton qui s’érige
Dégrafe de deux doigts ce qui peut te gêner
Et j’irai pour ma part où l’amour me dirige
Ce n’est pas un bouton qui pourra me freiner »
On pourra deviner la suite de l’histoire
Une voiture un banc une chambre un hôtel
Un baiser qui procure un cri libératoire
Un geste qui conduit au bonheur immortel
Un homme et une femme au milieu de la ville
Un amour passionné qui ne se dément pas
Une histoire étonnante où se forme une idylle
Ils se sont rencontrés au hasard de leurs pas
La nuit n’est pas trop lente aux amants qui s’adorent
Les volets sont fermés lorsque passent les jours
Et puisque ce poème est long il faut le clore
Je pense encore à toi et je t’aime toujours.
28 août 2006
Sauve-moi !
08 August 2006 - 09:26 PM
Mon amie, sauve-moi ! Je t’appelle au secours.
Sur ma peau de papier un sang noirâtre affleure ;
Sous mes yeux délavés c’est du feu que je pleure,
J’ai mal d’avoir cédé aux chants de ses discours.
Elle a dit : « - Viens ici », j’ai répondu : « - J’accours » ;
Elle a dit : « - Nous irons au restaurant dans l’heure ! »,
Je l’ai suivie ainsi qu’un chien derrière un leurre,
Et je n’ai plus que toi comme unique recours.
Tu m’avais prévenu : « Méfie-toi, elle est belle,
Mais sa vie est retorse et son âme est rebelle,
Ses amours n’ont connu ni la foi ni la loi ».
Elle a sur son passage essaimé bien des peines,
Ecorché bien des cœurs. Mille autres comme moi
Ont tenté dans un cri de s’inciser les veines.
8 août 2006
Sur ma peau de papier un sang noirâtre affleure ;
Sous mes yeux délavés c’est du feu que je pleure,
J’ai mal d’avoir cédé aux chants de ses discours.
Elle a dit : « - Viens ici », j’ai répondu : « - J’accours » ;
Elle a dit : « - Nous irons au restaurant dans l’heure ! »,
Je l’ai suivie ainsi qu’un chien derrière un leurre,
Et je n’ai plus que toi comme unique recours.
Tu m’avais prévenu : « Méfie-toi, elle est belle,
Mais sa vie est retorse et son âme est rebelle,
Ses amours n’ont connu ni la foi ni la loi ».
Elle a sur son passage essaimé bien des peines,
Ecorché bien des cœurs. Mille autres comme moi
Ont tenté dans un cri de s’inciser les veines.
8 août 2006
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