Adaptation perso de la célèbre chanson de José Luis Perales "Porque te vas", interprétée par Jeannette et qui fut reprise dans le film de "Cria Cuervos" de Carlos Saura...
Aujourd’hui, soleil. Il va fair’ beau.
J’ai le cœur gros,
En contemplant par la fenêtr’ la vil’ en bas,
Car tu t’en vas.
Com’ chaqu’ nuit, je me suis réveillée
Toute inquiétée.
Pensant à toi, j’ai suivi l’temps dans son combat,
Car tu t’en vas.
Tout' les promes' de mon amour partent avec toi.
Tu m’oublieras,
Tu m’oublieras.
Près de la gar’, comme un enfant, je pleurerai moi,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas.
Sous la pénombre d’un réverbère,
S’endormiront
Toutes ces choses qui nous resteront à dire.
S’endormiront.
Au cadran d’l’horloge du mystère,
Nous attendront
Toutes les heures qui nous resteront à vivre.
Nous attendront.
Tout' les promes' de mon amour partent avec toi.
Tu m’oublieras,
Tu m’oublieras.
Près de la gar’, comme un enfant, je pleurerai moi,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas.
Tout' les promes' de mon amour partent avec toi.
Tu m’oublieras,
Tu m’oublieras.
Près de la gar’, comme un enfant, je pleurerai moi,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas.
Tout' les promes' de mon amour partent avec toi.
Tu m’oublieras,
Tu m’oublieras.
Près de la gar’, comme un enfant, je pleurerai moi.
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas,
Car tu t’en vas.
J'en profite pour vous souhaiter de Joyeuses Fêtes et une Bonne Année !
Bises et amitiés,
Béa
- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Car Tu T’en Vas
22 December 2006 - 06:36 PM
La Feuille Morte
07 September 2006 - 12:34 PM
Comme la ramille qui se détache d’un arbre et virevolte avant de cogner le sol ;
Comme les nuages fuyant sans pleuvoir pour plus loin se déchirer ;
Comme le ramier parisien qui agonise à l’abri d’un banc, sous le regard absent des piétons ;
Les sentiments s’épuisent jusqu’à, un jour non voulu, disparaître.
Des vieilles relations, de l’amant révolu,
Ou de l’ami dont un drame a soudainement changé l’existence,
Le silence vous assaille l’âme, comme les sautes du vent marin sur les visages,
La renverse…
Pourtant,
Nous continuons à raconter, dans nos lettres sans réponse,
Nos instants de gaieté ou de peine, nos passions, notre inquiétude sur leur devenir…
Signes d’affection pour les beaux jours des retrouvailles, peut-être.
Mais qui, aujourd’hui, se couchent au hasard d’un bord de trottoir et craquent,
Comme la feuille morte, sous l’impitoyable pied du temps !
Comme les nuages fuyant sans pleuvoir pour plus loin se déchirer ;
Comme le ramier parisien qui agonise à l’abri d’un banc, sous le regard absent des piétons ;
Les sentiments s’épuisent jusqu’à, un jour non voulu, disparaître.
Des vieilles relations, de l’amant révolu,
Ou de l’ami dont un drame a soudainement changé l’existence,
Le silence vous assaille l’âme, comme les sautes du vent marin sur les visages,
La renverse…
Pourtant,
Nous continuons à raconter, dans nos lettres sans réponse,
Nos instants de gaieté ou de peine, nos passions, notre inquiétude sur leur devenir…
Signes d’affection pour les beaux jours des retrouvailles, peut-être.
Mais qui, aujourd’hui, se couchent au hasard d’un bord de trottoir et craquent,
Comme la feuille morte, sous l’impitoyable pied du temps !
Un Train, Une Ville…
02 September 2006 - 09:34 PM
Train, défilement
Paysages verts, maisons…
Vacances bientôt !
Un regard intimidant
A fait surgir un émoi.
Bord de mer. La ville
Moyenâgeuse et son fleuve
Brillent sous ciel bleu.
Dans l’âme vit le bonheur
De s’unir au monde à deux.
Là-bas, on déguste
Des gâteaux au chocolat
Imbibés d’alcool.
Plaisir de parler de rien,
A l’effervescente vie.
Au soleil de juin,
Un long chemin de halage,
Arbres jouxtant l’eau.
Photo pour se rappeler
Comment on peut être gai.
Dernier jour, il pleut.
Le train s’ébroue sur les rails,
Entre dans Paris.
Il faudra récupérer
Le repos des sentiments.
Paysages verts, maisons…
Vacances bientôt !
Un regard intimidant
A fait surgir un émoi.
Bord de mer. La ville
Moyenâgeuse et son fleuve
Brillent sous ciel bleu.
Dans l’âme vit le bonheur
De s’unir au monde à deux.
Là-bas, on déguste
Des gâteaux au chocolat
Imbibés d’alcool.
Plaisir de parler de rien,
A l’effervescente vie.
Au soleil de juin,
Un long chemin de halage,
Arbres jouxtant l’eau.
Photo pour se rappeler
Comment on peut être gai.
Dernier jour, il pleut.
Le train s’ébroue sur les rails,
Entre dans Paris.
Il faudra récupérer
Le repos des sentiments.
Un Boomerang Semble Mon Cœur…
31 August 2006 - 02:14 PM
Un boomerang semble mon cœur.
Il vrille en cet air qui m’oppresse
Pour attaquer peine et rancœur
Et revenir fruit de tendresse.
Il parcourt les éperdus cieux
De mes pensées les plus rebelles
Au déploiement des orgueilleux
Mouvements d’humeurs infidèles.
Il est un cœur certainement,
Quoique l’on puisse de lui croire,
Fragile dans l’événement
Qui s’épaissit dans ma mémoire.
Il veut tuer l’odieux mal,
La vision de moi maudite,
Dont j’eus un noir retour fatal.
Il faut que j’en change bien vite !
Il doit aimer épanoui,
Sans interdit et sans vergogne,
Avec sourire et sans ce pli
Sur mon visage qui le rogne.
Il aimerait récompenser
Le simple don de ma naissance.
Il aimerait savoir oser
Sortir les mots de ma conscience
Pour, à la vie, dire merci
Honnêtement, quand elle sonne
L’heure finale, et puis aussi
A l’amour de ce qui m’étonne :
Un être humain ou blanche fleur,
Animal, pré, montagne, plage,
Douceur du vent… La paix du pleur
Doit l’emporter libre au naufrage.
Il vrille en cet air qui m’oppresse
Pour attaquer peine et rancœur
Et revenir fruit de tendresse.
Il parcourt les éperdus cieux
De mes pensées les plus rebelles
Au déploiement des orgueilleux
Mouvements d’humeurs infidèles.
Il est un cœur certainement,
Quoique l’on puisse de lui croire,
Fragile dans l’événement
Qui s’épaissit dans ma mémoire.
Il veut tuer l’odieux mal,
La vision de moi maudite,
Dont j’eus un noir retour fatal.
Il faut que j’en change bien vite !
Il doit aimer épanoui,
Sans interdit et sans vergogne,
Avec sourire et sans ce pli
Sur mon visage qui le rogne.
Il aimerait récompenser
Le simple don de ma naissance.
Il aimerait savoir oser
Sortir les mots de ma conscience
Pour, à la vie, dire merci
Honnêtement, quand elle sonne
L’heure finale, et puis aussi
A l’amour de ce qui m’étonne :
Un être humain ou blanche fleur,
Animal, pré, montagne, plage,
Douceur du vent… La paix du pleur
Doit l’emporter libre au naufrage.
Le Relais
29 August 2006 - 08:48 PM
Le soleil d’océan arrive au point qui meurt,
Et la houle enflammée grésille de rumeurs…
A l’exposition du céleste naufrage,
Un homme va et vient à l’orée du rivage.
Il pense à tous ces gens qu’il connut et aima,
Aux bonheurs bien venus que la vie lui sema,
A son pays marin, au halo de poussières
Que font les souvenirs happés par la lumière.
« Je ne pourrai plus voir ma Rose refleurir,
Son corps contre le mien, ses lèvres à s’offrir.
Déjà pour rien mon cœur bat, frémit, rien n’étonne
Mon esprit créateur, puisqu’elle m’abandonne… »
Dans un lit d’hôpital, agonise une femme.
Inévitablement, le rêve la réclame.
Il la conduit en mer où plonge le soleil,
Puis l’en sort dans un geste irréel sans pareil.
Le promeneur surpris reconnaît la spectrale
Apparition nue à la figure pâle.
Il dit : « Tu es venue. On va recommencer.
Refaisons, tous les deux, notre chemin tracé ! »
Mais, quand il prend la main qu’elle tend dans le vide,
Soudain elle s’efface, et la mer se débride,
Se rue de mille cris sur l’homme en jets violents.
De l’union des mains, s’élèvent des points blancs.
A des lieues de là, deux jeunes vont ensemble
A une ville au sud, la plus belle, il leur semble.
Car sa vieille âme saute aux yeux, ce jour d’été,
Des immeubles étroits, rayés, volets bleutés,
Du fleuve sinueux au nom comme l’amour,
Des saules le pleurant le long de son parcours…
Les amis se sourient, côte à côte, et se frôlent
Rapprochant par moments leurs sensibles épaules.
Un nuage importun, au-dessus d’eux se place.
Un léger tremblement les parcourt et les glace.
Puis le ciel s’éclaircit sous forme d’un flambeau,
Lueur blanche impromptue… « Tu as vu ? Que c’est beau ! »
Et la houle enflammée grésille de rumeurs…
A l’exposition du céleste naufrage,
Un homme va et vient à l’orée du rivage.
Il pense à tous ces gens qu’il connut et aima,
Aux bonheurs bien venus que la vie lui sema,
A son pays marin, au halo de poussières
Que font les souvenirs happés par la lumière.
« Je ne pourrai plus voir ma Rose refleurir,
Son corps contre le mien, ses lèvres à s’offrir.
Déjà pour rien mon cœur bat, frémit, rien n’étonne
Mon esprit créateur, puisqu’elle m’abandonne… »
Dans un lit d’hôpital, agonise une femme.
Inévitablement, le rêve la réclame.
Il la conduit en mer où plonge le soleil,
Puis l’en sort dans un geste irréel sans pareil.
Le promeneur surpris reconnaît la spectrale
Apparition nue à la figure pâle.
Il dit : « Tu es venue. On va recommencer.
Refaisons, tous les deux, notre chemin tracé ! »
Mais, quand il prend la main qu’elle tend dans le vide,
Soudain elle s’efface, et la mer se débride,
Se rue de mille cris sur l’homme en jets violents.
De l’union des mains, s’élèvent des points blancs.
A des lieues de là, deux jeunes vont ensemble
A une ville au sud, la plus belle, il leur semble.
Car sa vieille âme saute aux yeux, ce jour d’été,
Des immeubles étroits, rayés, volets bleutés,
Du fleuve sinueux au nom comme l’amour,
Des saules le pleurant le long de son parcours…
Les amis se sourient, côte à côte, et se frôlent
Rapprochant par moments leurs sensibles épaules.
Un nuage importun, au-dessus d’eux se place.
Un léger tremblement les parcourt et les glace.
Puis le ciel s’éclaircit sous forme d’un flambeau,
Lueur blanche impromptue… « Tu as vu ? Que c’est beau ! »
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